La collaboration entre les deux entités consiste à unir les forces de l'initiative « Space to Place » de l'USAID et l'approche intégrée de la santé des sols et de la customisation d'OCP Africa, au bénéfice de millions d'agriculteurs africains, en plus de renforcer la sécurité alimentaire du continent. Les détails. Suivez La Vie éco sur Telegram Dans le cadre d'une initiative historique pour le progrès de l'agriculture en Afrique, USAID et le Groupe OCP, leader mondial des solutions de nutrition des plantes et des engrais phosphatés, ont établi un partenariat pour surmonter les obstacles critiques freinant le potentiel agricole de l'Afrique. La collaboration annoncée consiste à unir les forces de l'initiative «Space to Place» de l'USAID et l'approche intégrée de la santé des sols et de la customisation d'OCP Africa, afin de faire bénéficier des millions d'agriculteurs africains en plus de renforcer la sécurité alimentaire du continent. À cet égard, le Groupe OCP, à travers OCP Africa, investira 30 millions de dollars pour soutenir l'utilisation efficace des engrais en Afrique subsaharienne, complétant ainsi l'investissement de 40 millions de dollars de l'USAID pour l'expansion de l'initiative «Space to Place» annoncée lors du Sommet sur les engrais et la santé des sols en Afrique, tenu à Nairobi le 7 mai. Cela porte l'enveloppe totale des investissements en date d'aujourd'hui à 100 millions de dollars pour cette initiative, soutenant ainsi directement le Plan d'action continental adopté par le Sommet de Nairobi. L'accord établit aussi une base pour un dialogue et une coopération prolongés entre ces deux contributeurs majeurs au développement agricole en Afrique, renforçant ainsi l'impact et l'efficacité de leur travail afin de produire des résultats de développement mesurables à travers le continent. Lors d'une visite à l'Université Mohammed VI Polytechnique, Samantha Power, administratrice de USAID, a signé un accord de collaboration visant à poursuivre deux initiatives durables et innovantes conçues pour améliorer l'efficacité et la productivité agricoles à travers le continent. Le premier est le projet «Space to Place». Il recueillera des données locales précises sur les sols et le climat, qui serviront de base à un outil d'aide à la décision destiné à guider les agriculteurs vers une utilisation optimale de solutions de nutrition des plantes. Celles-ci seront customisées pour répondre précisément aux besoins nutritionnels de leurs terres et cultures, afin d'améliorer simultanément la santé des sols et de renforcer durablement leurs rendements. Le deuxième est le projet «Rock Phosphate Amendment». Il évaluera l'impact de l'application de roche phosphatée et de formules nutritionnelles innovantes basées sur celle-ci sur les rendements des cultures et la fertilité des sols. Ce projet développera un système d'aide à la décision pour la roche phosphatée afin d'aider les agriculteurs à identifier les sols et les cultures qui bénéficieront le plus de cette approche. Lors de sa visite, Samatha Power a observé les recherches en cours à l'Université et a échangé avec les représentants des coopératives locales, obtenant ainsi des informations précieuses sur leurs expériences et le potentiel transformateur de ces projets. Elle a déclaré : «Le Groupe OCP est un partenaire important dans le cadre de la crise alimentaire mondiale majeure à laquelle nous sommes confrontés. L'accord s'appuiera sur la technologie géospatiale pour fournir aux agriculteurs sur le terrain des recommandations sur la façon d'utiliser les engrais plus efficacement. Les données recueillies serviront également de base pour des prédictions et des solutions concrètes afin d'améliorer les rendements». Mostafa Terrab, président-directeur général du Groupe OCP, a quant à lui ajouté : «Le Groupe OCP est ravi de renforcer son partenariat avec USAID, en collaborant étroitement sur ces projets de pointe pour aider à libérer le potentiel des agriculteurs africains afin de nourrir non seulement l'Afrique, mais aussi le monde, d'une manière qui vise à améliorer la santé des sols, l'environnement et le climat». L'accord, qui s'étend sur au moins quatre ans, prévoit l'engagement d'autres parties prenantes et partenaires pour faire avancer ces initiatives révolutionnaires et encourager l'adoption de ces nouveaux outils par les agriculteurs à travers le continent.