Le Maroc dispose d'un niveau de risque pays moyen. Sa note a été améliorée à «B2» selon le Country Risk Atlas, étude qui mesure le risque d'impayés des entreprises d'un pays, en fonction d'indicateurs économiques, politiques et ESG. Suivez La Vie éco sur Telegram Dans la dernière version de ce baromètre, le Royaume a démontré une capacité de résilience face aux différents chocs qu'il a subis, qu'ils soient internationaux ou nationaux, comme la sécheresse et le récent tremblement de terre. En tenant compte des notations des pays de l'Afrique du Nord, le Maroc fait mieux que la Tunisie et l'Egypte qui ont obtenu un D4, ou encore l'Algérie avec la note C2. Plusieurs éléments plaident pour ce relèvement de la note risque pays du Maroc. À leur tête se trouve la diversification de l'économie marocaine, accompagnée d'exportations en croissance et des stratégies, en termes de réduction de dépendance aux importations. Allianz Trade met en avant également l'avantage dont le Maroc bénéficie, lié à la ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars, qui devrait permettre de gérer les équilibres extérieurs, en tenant compte du coût de reconstruction de la région d'Al Haouz. À l'actif du Maroc aussi, les efforts déployés pour favoriser l'inclusion sociale, l'activation du Fonds Mohammed VI ou encore les résultats tirés de la Charte de l'investissement. Néanmoins, l'assureur crédit pointe certaines lacunes à l'instar du ralentissement de la demande provenant de l'Union européenne. Ce qui pourrait impacter autant les expéditions commerciales du Maroc que les investissements directs étrangers. Parallèlement, le stress hydrique inquiète. Allianz Trade reste ainsi sceptique par rapport à la productivité agricole et au retour de la hausse des matières premières.