Ce Groupe s'engage à mettre en œuvre la stratégie de la responsabilité de protéger, à savoir identifier et répondre aux alertes précoces, honorer les engagements juridiques relatifs à la protection des populations civiles, promouvoir l'inclusion socio-économique et l'égalité, combattre l'intolérance identitaire et les discours de haine. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Maroc vient d'être désigné à New York co-président du Groupe des amis sur la Responsabilité de protéger, pour la période 2024-2026. L'agenda de la responsabilité de protéger a été adopté par les Nations Unies lors du Sommet mondial de 2005, en tant que point cardinal pour la protection des populations contre les atrocités de masse. La désignation du Royaume à la co-présidence de cet important Groupe, aux côtés de la Croatie et du Guatemala, conforte son engagement dans le renforcement de l'agenda de la responsabilité de protéger, en contribuant à toutes les discussions et débats pertinents de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU en la matière. Cette importante co-présidence constitue une reconnaissance du rôle du Maroc, en tant que leader régional et continental, dans la promotion et la mise en œuvre de la stratégie de la responsabilité de protéger. Elle consacre, aussi, son engagement irréversible pour la prévention du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et du nettoyage ethnique. Le mandat de ce Groupe des amis est de s'engager, activement, dans l'élaboration et la présentation des résolutions à l'Assemblée générale en la matière. Il œuvre, également, à s'assurer que la responsabilité de protéger figure en bonne place dans un certain nombre de résolutions adoptées par le Conseil de sécurité. Cet important agenda est inscrit, régulièrement, à l'ordre du jour des Nations Unies, avec la soumission par le Secrétaire général d'un rapport annuel sur la responsabilité de protéger et la prévention des crimes atroces. Ce Groupe compte s'engager avec le Secrétaire général de l'ONU, ainsi que d'autres responsables onusiens pour renforcer les moyens de la mise en œuvre efficace de la stratégie de la responsabilité de protéger, à savoir identifier et répondre aux alertes précoces, honorer les engagements juridiques relatifs à la protection des populations civiles, promouvoir l'inclusion socio-économique et l'égalité, combattre l'intolérance identitaire et les discours de haine, tirer profit du secteur éducatif pour promouvoir la tolérance, le respect de la diversité et la cohésion sociale, et placer les enfants et les jeunes au centre des efforts de prévention des atrocités. L'agenda de la responsabilité de protéger s'articule autour des priorités soulignées par le Secrétaire général dans ces rapports annuels, notamment l'engagement et le soutien à la société civile et aux partenaires étatiques par les gouvernements nationaux, la collecte des données concernant les facteurs de risque spécifiques à la situation d'atrocité, l'échange des enseignements tirés et des bonnes pratiques en matière d'atrocités, la prévention à l'échelle mondiale, et le respect des mandats, programmes et initiatives connexes des Nations Unies, notamment les programmes relatifs aux enfants, à la jeunesse, à la paix et à la sécurité et au développement durable. Enfin, cette importante désignation survient au lendemain de la brillante élection du Royaume à la présidence du Conseil des droits de l'Homme, en 2024, à Genève. Cela traduit l'appréciation internationale dont jouit le Royaume, en matière de consécration de l'Etat de droit et du renforcement du respect et de la promotion des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.