L'Association des médias et des éditeurs rejette les allégations diffamatoires portées contre son président et menace de riposter par toutes les voies que permet la loi. Suivez La Vie éco sur Telegram Le bureau exécutif de l'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) nie toute relation du président Driss Chahtane avec l'affaire actuellement en instruction en justice et dans laquelle sont poursuivis plusieurs suspects, dont des personnalités sportives et politiques. Driss Chahtane, président de l'ANME et patron de Chouf TV, n'a jamais été convoqué par la police judiciaire, affirme le bureau exécutif de l'association dans un communiqué de presse. Se référant à un poste publié sur X (anciennement Twitter) sur le compte d'Ali Lmrabet, l'ANME affirme qu'il s'agit d'une fake news dont le but est non seulement de nuire à la personne de Driss Chahtane mais aussi à l'association qu'il représente et à une grande partie de la profession. Et bien au-delà, c'est également une atteinte aux institutions du pays, puisque dans son post sur X, l'ancien journaliste marocain installé en Espagne insinue que le président de l'ANME roulerait pour les services. L'association s'insurge également contre cette manie d'impliquer les institutions de l'Etat et les services de sécurité dans toutes les affaires en cours devant la justice. Pour l'ANME, cela confirme, au contraire, que c'est cet ancien journaliste qui roule pour les services algériens et que ce genre d'informations infondées rentre dans le cadre d'un projet global que mène l'Algérie pour nuire aux institutions nationales. L'ANME qui représente de nombreux organes de presse, papier et web, tout en affirmant sa solidarité avec son président s'insurge contre cette atteinte à sa réputation et n'écarte pas de recourir à la justice pour laver son honneur.