Au menu de cette conférence internationale qui se poursuivra jusqu'au 15 décembre figure notamment la résolution élaborée et présentée par le Maroc portant sur le "Suivi de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption". Suivez La Vie éco sur Telegram Une importante délégation marocaine participe à la 10e Conférence des Etats parties à la convention des Nations unies contre la corruption qui a débuté ses travaux ce lundi dans la ville américaine d'Atlanta (Sud-Est). Conduite par le président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohammed Bachir Rachdi, la délégation est composée notamment de l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies et des organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane, du gouverneur, directeur des Affaires politiques au ministère de l'Interieur, Youssef Ennahi, de l'inspecteur général des finances à l'Inspection générale des finances, Mohamed Manchoud, ainsi que de Mme Iraqui Houssaini Bouthayna de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). La délégation comprend plusieurs autres responsables relevant du ministère de la Justice, de la Transition numérique et de la réforme de l'Administration, ainsi que de Bank Al-Maghrib et de la Cour des comptes. Au menu de cette conférence internationale qui se poursuivra jusqu'au 15 décembre figure notamment la résolution élaborée et présentée par le Maroc portant sur le "Suivi de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption". Adoptée en 2011, la Déclaration de Marrakech est, rappelle-t-on, fondatrice de l'importance de la prévention dans le système de la lutte contre la corruption. Réunissant les 190 Etats parties à la Convention onusienne contre la corruption et les représentants d'organisations internationales et de la société civile, ce conclave à Atlanta se penche sur l'examen des moyens de promouvoir la mise en œuvre de ladite Convention et une lutte plus efficace contre ce fléau. Dans une intervention à l'ouverture de la conférence, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a rappelé que "depuis deux décennies, la Convention a été un phare dans nos efforts contre la corruption". "Même si nous avons réalisé des progrès considérables, la corruption reste une menace réelle partout dans le monde", a-t-il prévenu, relevant que ce phénomène "ne prive pas seulement les ressources, elle prive les gens de leur espoir". Il a ajouté que le monde doit tirer parti des objectifs universels de la Convention pour faire progresser la responsabilité, l'intégrité et la transparence. "J'appelle toutes les parties à saisir cette opportunité pour renforcer la coopération internationale afin de prévenir, détecter et poursuivre la corruption, en partenariat avec la société civile et le secteur privé", à plaidé le chef de l'ONU. La Convention onusienne comprend une série de normes, de mesures et de règles que tous les pays peuvent appliquer pour renforcer le régime juridique et réglementaire de la lutte contre la corruption. La conférence d'Atlanta, dans l'Etat de Géorgie, sera sanctionnée par l'adoption de mesures préventives, ainsi que par la criminalisation des formes de corruption les plus répandues dans les secteurs public et privé.