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6ème Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption à Saint-Pétersbourg : La résolution marocaine sur le suivi de la «Déclaration de Marrakech» adoptée à l'unanimité
La 6ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations-Unis contre la corruption, qui s'est tenue du 2 au 6 novembre à Saint-Pétersbourg (Russie), a été couronnée par l'adoption à l'unanimité de la résolution marocaine sur le "suivi de la déclaration de Marrakech en faveur de la prévention de la corruption". Cette résolution, qui a été saluée par le Groupe africain, la majorité des Etats arabes et plusieurs puissances mondiales, notamment la Russie, les Etats Unies, la France et l'Allemagne, a également bénéficié du soutien du Groupe des 77 et de la Chine, de l'Union européenne et de l'Etat de Palestine, indique un communiqué du ministère délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, parvenu lundi à la MAP. Cette résolution vise à consolider les acquis réalisés après l'adoption de la Déclaration de Marrakech lors de la 4ème session de la Conférence, tenue en 2011 à Marrakech, à consacrer les politiques de prévention dans l'ensemble des stratégies nationales de lutte contre la corruption et à inciter l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à poursuivre l'exercice de son rôle d'observatoire international en vue de rassembler et partager les bonnes pratiques de prévention de la corruption, conformément au message royal adressé aux participants à ladite session, précise le communiqué. Ce document appelle les Etats à adhérer à la Convention des Nations-Unis contre la corruption, mettant l'accent sur le rôle de cette dernière dans la lutte contre ce fléau, en particulier le deuxième chapitre consacré aux mesures de prévention, aux côtés de la responsabilité de la prévention de la corruption qui incombe à tous les acteurs et à tous les secteurs de la société, y compris la société civile. Il réaffirme également l'importance d'établir un cadre juridique et institutionnel qui traite des mesures à même de permettre le lancement du deuxième cycle du Mécanisme d'examen de l'application de la Convention, ainsi que le rôle de l'assistance technique dans le renforcement des capacités institutionnelles et humaines dans les Etats parties pour faciliter l'application des dispositions du chapitre II de la Convention, ajoute le communiqué. Ladite résolution incite les Etats à poursuivre la promotion de l'application efficace des mesures de prévention du chapitre II de la Convention des Nations-Unis contre la corruption, et à mettre en oeuvre celles visant à renforcer la culture de la probité, la transparence, la reddition de comptes et la primauté du droit dans l'administration publique, les systèmes de justice pénale et les systèmes de passation des marchés publics et des appels d'offres, ainsi que dans le domaine du sport. Elle souligne également, selon la même source, l'importance de l'indépendance financière et institutionnelle des instances de lutte contre la corruption, le développement de l'enseignement universitaire en la matière et l'utilisation de la Convention en tant que cadre d'application de garanties contre la corruption spécifiques et adaptées aux secteurs susceptibles d'être plus vulnérables à la corruption, ainsi que l'intégration de la lutte contre la corruption dans le plan de développement dans un contexte plus large et dans d'autres objectifs liés au Plan de développement durable 2030. Le Maroc a été représenté à la conférence onusienne par une délégation de haut niveau conduite par le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'Administration, Mohamed Moubdii, et composée de hauts responsables des départements de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice et des Libertés, de l'Economie et des Finances et de la fonction publique, en plus de représentants de l'Instance centrale de prévention de la corruption, de la mission permanente du Royaume du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne et de la Confédération générale des Entreprises du Maroc.