La déclaration de Marrakech a été adoptée il y a près d'un an. Une réunion de travail intergouvernementale s'est tenue cette semaine afin d'évaluer sa mise en application. La corruption, l'un des maux qui rongent le maroc. Un groupe de travail intergouvernemental s'est réuni du 27 au 29 août dernier à Vienne afin de suivre la mise en application de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption. Le groupe de travail a été présidé par Abdelaâdim El Guerrouj, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration. Selon un communiqué du ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, le groupe de travail intergouvernemental a adopté un plan de travail pour la période 2012-2015. La Convention de l'ONU contre la corruption En octobre 2011, Marrakech avait accueilli la quatrième session de la Conférence des Etats Parties de la Convention de l'ONU contre la Corruption. Cette session avait mené à l'adoption de la “Déclaration de Marrakech en faveur de la prévention de la corruption". La réunion de cette semaine vient suite à la décision de la Conférence des Etats Parties de la Convention de l'ONU contre la Corruption de tenir au moins deux réunions avant sa prochaine session. Il s'agit de la troisième réunion depuis la signature à Doha de la résolution relative aux mesures préventives de corruption. Les deux premières réunions avaient lieu en décembre 2010 et en Août 2011, à Vienne également. La résolution en question fut adoptée en novembre 2009 lors de la troisième session de la Conférence des Etats Parties de la Convention de l'ONU contre la Corruption, plus connue sous le nom de « Conférence de Doha». C'est également lors de cette conférence qu'il a été décidé de la mise en place d'un groupe de travail intérimaire à composition non limitée. La mission de ce groupe de travail, dont la troisième réunion s'est déroulée il y a quelques jours, est de conseiller et d'assister la Conférence dans l'application de son mandat de prévention de la corruption. Le groupe de travail a également pour but de faciliter l'échange d'information et d'expertise entre les Etats en matière de mesures préventives. Pour rappel, la Convention des Nations Unies contre la corruption a été mise en œuvre en 2005 et fut signée par 140 pays parmi 160 Etats parties. * Tweet * *