Le ministre de la modernisation des secteurs publics, Saad Alami, a mis en exergue, lundi à Vienne, la vision du Maroc en matière de prévention et de lutte contre la corruption. Intervenant lors d'une réunion avec les membres du bureau élargi de la 3ème session de la conférence des Etats Parties à la convention des Nations unies contre la corruption, le ministre a présenté les derniers préparatifs pour la tenue à Marrakech, du 24 au 28 octobre prochain, de la 4ème conférence des Etats Parties à la convention des Nations unies contre la corruption, ainsi que les autres activités qui auront lieu en parallèle à cet événement international, indique lundi un communiqué de l'ambassade du Maroc à Vienne. Au cours de cette rencontre, tenue en marge de 2ème session de la réunion du groupe d'examen de l'application de la convention de lutte contre la corruption, qui se tient à Vienne du 30 mai au 3 juin, M. Alami a précisé que la conférence de Marrakech sera une occasion pour examiner les résultats du mécanisme d'examen, adopté à Doha, en 2009, relatif à l'application de la convention des Nations unies contre la corruption et soutenir les efforts des pays en développement pour l'application de cette Convention à travers une assistance technique ciblée. Le thème central de la conférence de Marrakech porte sur «La prévention et la lutte contre la corruption et l'achèvement Objectifs du Millénaire pour le développement». A cette occasion, le ministre a réaffirmé l'engagement du gouvernement marocain de coopérer pleinement avec l'ONUDC pour faire réussir la conférence de Marrakech. Une délégation marocaine importante prend part aux travaux de la 2ème session du groupe d'examen de l'application de la convention visant à débattre des questions de la prévention et de recouvrement des avoirs, ainsi que des mesures permettant d'apporter l'assistance nécessaire aux pays pour lutter contre corruption. Le Maroc a réalisé des avancées dans le cadre du mécanisme d'examen de l'application de la convention de l'ONU contre la corruption. Ayant été parmi les premiers pays sélectionnés pour être examinés durant le premier cycle d'examen, le Maroc a fourni les informations nécessaire et des réponses à la liste de contrôle pour l'auto-évaluation de la corruption formulée par des experts désignés pour le suivi de cet exercice.