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M. Saâd Alami informe les responsables de GOPAC des préparatifs de la conférence des Parties à la convention de l'ONU contre la corruption prévue à Marrakech
Le ministre chargé de la modernisation des secteurs publics, M. Mohamed Saad Alami, a exposé aux responsables de l'Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC) les préparatifs en cours pour la tenue au Maroc de la 4ème conférence des Etats parties à la convention des Nations Unies contre la corruption, prévue en octobre prochain à Marrakech. M. Saad Alami a rencontré en marge de la conférence de GOPAC, qui a tenu ses travaux du 11 au 13 mars courant à Mexico, le président de cette organisation, le koweitien Naser Al-Sane, le président de la section latino-américaine de GOPAC, le sénateur mexicain Ricardo Garcia Cervantès, et enfin les membres du bureau exécutif de GOPAC. Le ministre marocain a mis à profit ses rencontres avec les responsables de GOPAC pour les informer des préparatifs pour la tenue à Marrakech, du 24 au 28 octobre prochain, de la conférence des parties à la convention de l'ONU contre la corruption, ainsi que des activités qui auront lieu parallèlement à ce rendez-vous international. La conférence proprement dite étant un forum gouvernemental, ces activités parallèles prévoient la participation des parlementaires engagés dans la lutte contre la corruption, ainsi que des associations de la société civile. Le responsable marocain a aussi exposé la vision et l'expertise du Royaume concernant la tenue de cette conférence et les engagements du Maroc en matière de prévention et de lutte contre le fléau de la corruption. La tenue de cette conférence au Maroc a été décidée à l'unanimité lors de la 3ème réunion des Parties à la Convention de l'ONU, en novembre 2009 dans la capitale qatarie, Doha. Les deux premières conférences avaient eu lieu en 2006 en Jordanie et en 2008 en Indonésie. Le thème central de la 4ème conférence à Marrakech portera sur «la prévention et la lutte contre la corruption et l'achèvement des objectifs du millénaire pour le développement». Il est prévu aussi que les participants évoquent les questions de la prévention et du recouvrement des avoirs. La Convention des Nations unies contre la corruption, qui fut adoptée à Merida (Mexique) en décembre 2003, est entrée en vigueur deux ans plus tard. Signée par quelque 150 pays jusqu'à présent, la convention constitue le premier instrument international de lutte anti-corruption à caractère obligatoire.