La ministre Nadia Fettah a passé en revue les mesures mises en place par l'Exécutif en 2023 pour soutenir le pouvoir d'achat des citoyens, gérer les conséquences de la sécheresse et poursuivre la mise en œuvre des réformes dans plusieurs domaines, notamment l'éducation, la formation, la protection sociale, l'investissement. Suivez La Vie éco sur Telegram La ministre de l'Economie et des finances, Nadia Fettah, et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, ont affirmé, mardi à l'issue des séances de discussion générale du projet de Loi de finances (PLF) de 2024 à la Chambre des représentants, que le gouvernement est engagé à mettre en œuvre les réformes structurelles et à consolider les fondements de l'Etat social. En réponse aux questions et remarques soulevées par les députés au sujet des orientations du PLF-2024, Mme Fettah et M. Lekjaa ont souligné que ce projet de loi, élaboré dans un contexte marqué par des fluctuations économiques et géopolitiques, en plus de la gestion des répercussions du séisme d'Al Haouz, vise à apporter des réponses concrètes et efficaces à même de préserver les équilibres financiers et protéger l'intérêt du citoyen. À cette occasion, Mme Fettah a passé en revue les mesures mises en place par l'Exécutif en 2023 pour soutenir le pouvoir d'achat des citoyens, gérer les conséquences de la sécheresse et poursuivre la mise en œuvre des réformes dans plusieurs domaines, notamment l'Education, la Formation, la protection sociale, l'investissement. La ministre a également indiqué que le PLF-2024 s'inscrit dans le cadre de l'exécution des hautes orientations royales et reflète la détermination du gouvernement à honorer ses engagements. De son côté, M. Lekjaa a fait remarquer que les réformes majeures transcendent les mandats législatifs et gouvernementaux, notant que le projet de loi de finances de l'année prochaine constitue l'une des pierres angulaires de l'établissement des bases de l'Etat social. Les hypothèses de ce PLF, a-t-il poursuivi, sont soumises aux fluctuations de la conjoncture internationale, saluant la crédibilité dont jouit la gestion des finances publiques marocaines auprès des acteurs économiques internationaux, notamment les institutions financières. À cet égard, M. Lekjaa a insisté sur la nécessité de renforcer cette crédibilité en renforçant l'arsenal juridique. Cette séance a été marquée par un ensemble de remarques et propositions formulées par les députés, axées entre autres sur la poursuite des réformes structurelles dans les différents domaines et secteurs pour assurer la soutenabilité des finances publiques, lutter contre l'inflation et soutenir le pouvoir d'achat des citoyens. Il est à noter que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants débutera mercredi, la discussion détaillée des articles du PLF-2024.