Le Conseil de gouvernement devrait adopter mercredi un décret-loi portant création de cette agence spéciale. Elle devrait entrer en service immédiatement après. Suivez La Vie éco sur Telegram Le gouvernement poursuit la mise en place du cadre juridique pour la gestion des effets du séisme d'Al Haouz. C'est ainsi qu'à l'ordre du jour du Conseil de gouvernement de mercredi prochain, figure l'examen et l'adoption d'un décret-loi, présenté par Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, portant création de la future Agence pour la réhabilitation et le développement du Haut Atlas. Il s'agit d'un organisme dont les attributions se limitent à l'exécution du plan de développement des zones touchées par le séisme. Ses principales missions seront le suivi du décaissement des aides financières, l'exécution des projets de reconstruction et de réhabilitation et ceux de développement socio-économique, ainsi que la coordination entre les différents secteurs et acteurs concernés. L'objectif de la mise en place d'un tel organisme, dont la mission est limitée dans le temps, est d'assurer la flexibilité et l'efficacité dans la mise en œuvre des projets prévus dans le cadre de ce plan doté, rappelons-le, d'une enveloppe de 120 milliards de dirhams. Le fait que le texte portant création de cette agence soit décliné en décret-loi renseigne d'ailleurs sur la volonté du gouvernement de mettre en marche cet organisme dans les plus brefs délais. Par la même occasion, le Conseil de gouvernement examinera un projet de loi portant octroi du statut de «Pupilles de la nation» aux enfants victimes du séisme d'Al-Haouz. Dans ce cas, par contre, le texte devait être injecté, une fois adopté, dans le circuit législatif normal. Autre point important à l'ordre du jour de cette réunion, l'examen et, sans doute, l'adoption d'un projet de décret portant mise en place du nouveau statut des fonctionnaires de l'Education nationale. Le statut unifié des fonctionnaires de l'Education nationale, rappelons-le, a fait l'objet de longues négociations entre le ministère de tutelle et les syndicats les plus représentatifs. Le gouvernement et les syndicats de l'enseignement ont, d'ailleurs, signé un accord historique dans ce sens le 14 janvier dernier.