Le volume des exportations des principaux secteurs industriels est passé, entre 2018 et 2022, de 236,5 à 369,7 milliards de dirhams (MMDH), réalisant ainsi une progression "importante", s'est félicité, mardi à Rabat, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. La période allant de 2019 à décembre 2022 a vu le passage des exportations du secteur automobile de 80,2 à 111,3 MMDH et celles du secteur aérien de 17,5 à 21,3 MMDH, a précisé M. Mezzour, en réponse à une question sur "la politique industrielle nationale, l'efficacité et l'impact", lors d'une réunion de la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Et d'ajouter qu'au cours de la même période, les exportations du secteur du textile et du cuir sont passées de 36,9 à 43,960 MMDH, celles des industries alimentaires de 32,4 à 43,9 MMDH et celles de l'électricité et l'électronique de 10,4 à 18,6 MMDH, tandis que celles de l'Office chérifien des Phosphates ont progressé de 41,6 à 102,4 MMDH. S'agissant de la promotion de l'industrialisation, le plan "Emergence 2005-2009" et le "Pacte national pour l'émergence industrielle 2009-2014" ont jeté les bases d'un Maroc industriel moderne, a affirmé le ministre, soulignant que le "Plan d'accélération industrielle 2014-2020" est venu consolider les acquis et accélérer l'industrialisation, à travers la création de systèmes industriels plus intégrés et d'outils de support adaptés au tissu industriel, aspirant à un positionnement international plus distingué. Le plan de relance industrielle 2021-2023 est venu confirmer la place industrielle du Royaume, conquérir de nouveaux marchés, améliorer la compétitivité et faire du Maroc une base industrielle bas carbone, a-t-il a ajouté, indiquant que la mise en œuvre des grandes orientations de la stratégie industrielle 2023-2027 permettra de réaliser la souveraineté industrielle du Royaume. Le ministre a rappelé, à cet égard, les Hautes Orientations Royales relatives à garantir la souveraineté industrielle du Maroc, à la création d'emplois stables, à la valorisation du capital humain, au développement des innovations, à la préservation des ressources hydriques et à la décarbonisation. Cette réunion a été marquée par des interventions de plusieurs parlementaires sur divers aspects de la politique industrielle du Maroc, au cours desquelles ils se sont félicités des efforts déployés par l'Etat dans ce domaine, plaidant pour davantage d'efforts afin de développer les compétences et capacités du système industriel du pays, particulièrement celles relatives aux industries pharmaceutique et agroalimentaire.