L'événement connaîtra la participation de plus de 200 invités, dont de hauts responsables des entités internationales et nationales Construire un avenir résilient en Afrique grâce à l'agriculture de conservation et à la mécanisation durable sera au centre du débat lors du 3ème Congrès africain sur l'agriculture de conservation (3ACCA), qui se tiendra du 5 au 8 juin à Rabat, à l'initiative du ministère de l'Agriculture. Organisé en collaboration avec plusieurs partenaires internationaux et nationaux, ce conclave connaîtra la participation de plus de 200 invités, dont de hauts responsables des entités internationales et nationales, indique l'Institut national de recherche agricole dans un communiqué. Ce congrès africain est un effort de collaboration entre le Consortium National de Recherche Agricole (coordonné par l'INRA et qui implique l'IAV HII, l' ENAM) et l'Office National de Conseil Agricole (ONCA), le Réseau africain de l'Agriculture de Conservation (ACT), la Commission de l'Union africaine, l'Agence du NEPAD, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA) relevant du Groupe CGIAR, la banque mondiale et les autres partenaires nationaux (OCP, UM6P/ Almoutmir, Crédit Agricole du Maroc, fondation AAA, AMAC). Le thème central du congrès est "Créer un avenir résilient en Afrique grâce à l'agriculture de conservation et à la mécanisation durable". L'objectif principal visant l'échange d'expériences et d'informations sur l'agriculture de conservation (AC) et la mécanisation agricole durable (SAM), est de promouvoir l'apprentissage et d'accroître la sensibilisation et l'intérêt pour l'adoption et la diffusion de l'AC et de la SAM en Afrique. Ceci est en concordance totale avec les objectifs du Maroc, qui a mis la collaboration Sud-Sud avec les pays africains au centre des intérêts du Royaume pour renforcer la sécurité alimentaire de l'Afrique face au changement climatique. En effet, l'Afrique est la région du monde la plus exposée au risque d'insécurité alimentaire compte tenu du changement climatique, de sa productivité agricole faible et de sa dépendance actuelle à l'égard des importations de céréales, ce qui soulève des questions quant à sa capacité à se nourrir elle-même. La prévalence de la sous-alimentation en Afrique est passée de 17,6 % de la population en 2014 à 19,1 % en 2019, soit plus du double de la moyenne mondiale et la plus élevée de toutes les régions du monde.