Pour Mohamed Sajid, le maire fraîchement élu de Casablanca, ce ne sera pas une partie de plaisir. Gérer une mégalopole de 3,6 millions d'habitants est un exercice périlleux surtout que les défaillances sont nombreuses et à tous les niveaux. Pour Mohamed Sajid, le maire fraîchement élu de Casablanca, ce ne sera pas une partie de plaisir. Gérer une mégalopole de 3,6 millions d'habitants est un exercice périlleux surtout que les défaillances sont nombreuses et à tous les niveaux. A la veille des élections, la défunte Communauté urbaine de Casablanca avait transformé la ville en un méga-chantier avec une grande opération d'asphaltage sur presque toutes les grandes artères de la ville. Les automobilistes ont vite déchanté. Un mois a suffi pour que les chaussées commencent à se dégrader. L'arrivée des premières pluies a provoqué des affaissements, notamment sur le bd. Abdelmoumen et la route d'El Jadida. Il s'agit d'emplacements correspondant à d'anciennes tranchées qui, sans doute mal remplies et terrassées, se sont transformées en véritables crevasses. Un ingénieur municipal et ancien élu reconnaît qu'il «n'est pas logique que de telles anomalies apparaissent aussi rapidement». L'on est en droit alors de se poser des questions, surtout que la réfection de ces chaussées a coûté quelque 360 millions de DH à la ville. La Vie éco a également appris qu'un bureau de contrôle connu sur la place a touché la colossale somme de 18 millions de DH pour contrôler la qualité des travaux. Sans oublier qu'un autre laboratoire, public cette fois, en l'occurrence le LPEE, est intervenu pour suivre la bonne réalisation de ces réfections.