Wafasalaf, la société de crédit à la consommation du groupe Attijariwafa bank, vient de lancer une nouvelle formule pour le financement automobile. Wafasalaf, la société de crédit à la consommation du groupe Attijariwafa bank, vient de lancer une nouvelle formule pour le financement automobile. Baptisée «Ijar Al Wafaa», elle se fonde sur le principe de la location et respecte ainsi la chariaâ. En effet, le produit n'intègre aucun taux d'intérêt pour la rémunération du financement. Une marge commerciale est appliquée sur le prix du véhicule et un loyer mensuel fixe est facturé aux clients. Hormis l'aspect religieux, Ijar Al Wafaa présente plusieurs avantages par rapport aux modes de financement classiques (le crédit auto et la location avec option d'achat). Le client, après avoir choisi son véhicule, n'effectue aucun apport initial, ce qui lève un sérieux obstacle pour une importante catégorie de la population. Aussi, même s'il s'agit d'une location, la carte grise est au nom du client, lequel devient effectivement propriétaire du véhicule à l'échéance et ce, sans avoir à supporter une valeur résiduelle. Pour ce qui est des pénalités de retard, elles sont forfaitaires, contrairement aux autres formules où elles dépendent de la durée. Enfin, le coût global de la formule est inférieur de près de 10% aux produits classiques, même quand on n'a effectué aucun apport initial. BMCE Capital Bourse a procédé à l'actualisation de ses recommandations après la publication des résultats du premier semestre 2007. Ainsi, la société de Bourse recommande la valeur Ona à l'achat avec un objectif de cours de 1 890 DH. Les titres du groupe cotaient à 1 665 DH le 30 octobre 2007, ce qui représente une décote de 13,5% par rapport à leur valorisation théorique. Les analystes de BMCE Capital Bourse ont opté pour la méthode de la somme des parts (SOP) pour l'évaluation des actions Ona. Elle s'est déclinée en deux versions. La première est une somme des actifs nets réévalués tenant compte de la capitalisation boursière de toutes les filiales cotées du groupe (Managem, SNI, Lesieur, Centrale Laitière, Cosumar, Attijariwafa bank, Wafa Assurance et Agma), de la valeur de transaction réalisée avec Auchan pour la valorisation de la grande distribution et enfin des multiples de chiffre d'affaires pour les autres filiales distribution et relais de croissance. La deuxième version est dite dynamique et intègre la somme des valeurs des fonds propres de toutes les filiales déterminées par la méthode de l'actualisation des flux futurs (DCF). L'endettement net social du groupe, les impôts latents ainsi qu'une décote de holding ont été au final intégrés. «Un titre sous-valorisé par le marché, malgré ses perspectives encourageantes». Tel est le principal message qui ressort de la dernière note de recherche d'Attijari Intermédiation sur la valeur Samir. La société de Bourse a en effet valorisé le titre à 1 260 DH et le recommande ainsi à l'achat. Le cours de Bourse de la société était de 900 DH le 30 octobre 2007, ce qui représente une décote de 40% par rapport à son prix théorique. L'argumentaire d'investissement d'Attijari Intermédiation précise que le léger redressement des marges de raffinage à l'international au cours du deuxième trimestre 2007 (de 4,37 dollars par baril à 5 dollars) devrait avoir un effet positif sur les résultats de la Samir à partir du second semestre 2007. Les analystes prévoient à cet effet une croissance flat pour l'exercice 2007 et une amélioration significative des résultats en 2008 avec une hausse prévue de 80% du résultat d'exploitation. Rappelons que suite à un contexte marqué par la volatilité des cours du pétrole, la marge de raffinage réalisée par la Samir au premier semestre 2007 s'est établie à 2,5 dollars par baril contre 3,1 dollars prévus. Ce niveau explique le décalage de 40% entre le résultat net prévisionnel de la société de Bourse et le résultat net réalisé qui s'est limité à 435 MDH.