Dans ce dossier spécial, notre but n'est pas d'énumérer toutes les réformes engagées ces deux dernières décennies. En plus d'être impossible à réaliser, cet exercice aboutirait à un catalogue, ce qui est forcément réducteur. Directrice de la publication et de la rédaction Mais si l'on ne devait citer que quelques-unes de ces nombreuses réformes qui ont transformé le Maroc, lesquelles retenir ? L'un des moments forts de l'histoire du Maroc durant ces vingt ans de règne est la Constitution de 2011. Si elle n'a pas encore livré tout son potentiel, c'est parce qu'il appartient aux acteurs politiques, associatifs et civils de se l'approprier, d'en faire usage pour tirer profit de son contenu. La place de la femme est également un sujet marquant de ces deux décennies. Elle est révélatrice d'une vision modernisatrice de la société. Et fait connu, mais néanmoins important à souligner, elle ne se réduit pas à la seule Moudawana. La Constitution y a consacré une place importante, notamment dans son article 19 qui instaure le principe d'égalité entre hommes et femmes. Le pari des infrastructures a également transformé le Maroc avec un bilan qui fait l'unanimité. Mais il n'y a pas que ça. Le Souverain a également fait des choix forts. Le premier a concerné l'Afrique, dès les premières années de son règne. Puis le courage de revenir à l'Union Africaine et de mettre fin à la politique de la chaise vide. Pour sa part, la gestion de l'affaire du Sahara a complètement changé. Aujourd'hui, en plus d'être menée dans la sérénité la plus absolue, elle fait preuve d'une redoutable efficacité. Redoutable pour les adversaires de la cause nationale, s'entend. Idem pour la politique visionnaire dans le dossier des énergies renouvelables. En 2008, on venait de plusieurs pays pour nous vendre des centrales nucléaires presque gratuitement. La formule proposée permettait de payer sur une longue période à un taux proche de zéro. Mais le Souverain a fait le choix des énergies renouvelables. Décision qui avait surpris à l'époque et à laquelle le temps donne raison aujourd'hui. Le temps long de la monarchie n'est pas celui des politiques. Avec le recul, on prend la pleine mesure des choses. Télécharger en PDF l'intégralité de notre dossier spécial "20 ans de Règne"