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Immobilier : la chute des prix se poursuit à Casablanca
Publié dans La Vie éco le 07 - 12 - 2017

Jusqu'à 20% de recul dans le neuf depuis le début de l'année. Les terrains nus même au niveau des zones prisées passent en moyenne de 5 500 à 4 800 DH/m2. Malgré cela, le volume des transactions continue de chuter.
Le secteur de l'immobilier en a traversé des turbulences ces derniers mois et aucune éclaircie ne semble se profiler à l'horizon. Il est aujourd'hui certain que le dispositif incitatif du logement pour la classe moyenne, attendu par les opérateurs pour relancer de manière globale le secteur, ne verra pas le jour à travers la Loi de finances 2018. Pourtant, les logements à moins de 600 000 DH bénéficiant comme le logement social d'une exonération de TVA auraient pu vraiment faire la différence, assure Abdelhay Sbai, un des premiers promoteurs immobiliers à Tanger, membre de l'association des professionnels de la ville. Plusieurs indicateurs portent à croire que le plus gros de la demande qui n'a pas encore été satisfaite se situe à ces niveaux de prix, explicite-t-il. Le ministère des finances a pour sa part une autre vision des choses. Ainsi qu'expliqué dans le rapport économique et financier accompagnant le projet de Loi de finances 2018, le département estime aujourd'hui qu'il est nécessaire, préalablement à l'introduction de toute mesure de relance, de traiter les maux structurels du secteur. Et le ministère en recense beaucoup : persistance de l'opacité du marché foncier et rétention des terrains urbains, d'où un accès inéquitable et une valorisation non optimale de l'assiette foncière urbanisable ; importance de l'informel ; manque de convergence des actions publiques, notamment dans les nouvelles villes et zones d'urbanisation; insuffisance de la mise en œuvre des plans d'aménagement... Qui plus est, le département de Mohammed Boussaid évoque la nécessité d'un meilleur ciblage et d'une mise en œuvre régionalisée et plus réactive de toute nouvelle mesure. Comprendre par là que si nouveau dispositif incitatif il y a, il doit pouvoir profiter comme il se doit à l'ensemble des régions. En cela, l'exécutif tire des enseignements de l'expérience du logement social dont la production a dérapé au niveau de certaines villes sans que d'autres ne soient servies.
L'activité de certains notaires a chuté de 50%
En tout cas, rien ne devrait concrètement changer pour les promoteurs immobiliers à moyen terme, sachant que les mois écoulés ont été des plus éprouvants. Ce ne sont pas seulement les développeurs qui le disent mais également les notaires. Hassan Slaoui, praticien basé à Casablanca, assure même que les ventes de biens neufs passées par les études notariales sur l'année en cours sont en baisse de jusqu'à 50% par rapport à 2016. «Qu'il s'agisse de logements sociaux, de standing moyen ou supérieur ou de terrains, tout se vend beaucoup plus difficilement», insiste le professionnel. Même des programmes taillés sur mesure pour coller à la demande et bien situés accusent le coup. Ainsi en est-il d'un projet livré ces derniers mois au niveau de l'extension du boulevard Abdelmoumen à Casablanca qui, tout en offrant des studios habituellement très prisés au niveau de la zone, n'a connu à ce jour aucune vente. Dans ce contexte, la baisse des prix que l'on disait consommée, se poursuit et de manière affirmée. Les agents immobiliers, dont la plupart ont quasiment mis entre parenthèses leurs activités dans l'immobilier résidentiel en attendant des jours meilleurs, rapportent ainsi des baisses de prix pouvant atteindre 20% à Casablanca, tout juste depuis le début de l'année. Des programmes neufs livrés par exemple au niveau du quartier des Hôpitaux descendent aujourd'hui jusqu'à 18 000 DH/m2 alors qu'on en demandait encore 20 000 DH début 2017. Côté terrains nus aussi, les prix piquent du nez, même au niveau des zones actuellement très prisées de Dar Bouazza et de Bouskoura. Les parcelles allant de 300 à 1 000 m2, qui pouvaient atteindre 5 500 DH le m2 fin 2016, ne trouvent preneur actuellement qu'à 4 800 DH/m2.
Les biens de seconde main plus prisés
A priori, cette tendance est à l'opposé de ce qui a cours sur le marché de la seconde main, dont l'évolution est chiffrée par l'Indice des prix des Actifs immobiliers (IPAI) de bank Al-Maghrib et de la Conservation foncière. Il ressort en effet de ce baromètre que les prix des biens résidentiels ont progressé de 4% à fin septembre dernier sur une année glissante. Cela s'explique selon les professionnels par une tendance des particuliers à opter de plus en plus pour la rénovation de biens de seconde main plutôt que l'achat dans le neuf. Un agent immobilier explique : «Sur un quartier où les nouveaux programmes sont proposés à 18000 DHm2, les tarifs des biens de seconde main peuvent se situer autour de 13500 DH/m2. Considérant un budget de rénovation généreux de 2000DH le m2, on en arrive à un prix de moins de 16000DH/m2, pour une finition de bien meilleure qualité que ce que propose un programme neuf». Ne pas en déduire non plus que c'est la flambée des prix sur le marché de la seconde main. Bien au contraire, certains quartiers chutent à des niveaux que l'on n'a pas observés depuis longtemps. A Bourgogne par exemple, où les prix sont montés en flèche en quelques années, des biens sont proposés aujourd'hui à 8000 DH/m2, garantit Moncef Lahlou, directeur de l'agence immobilière Capital Foncier. Ce très notable effort sur le prix n'empêche toutefois pas les transactions sur le marché de la seconde main de chuter lourdement, de plus de 22% depuis septembre 2016, selon l'IPAI.


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