Voici les principaux titres de la presse nationale du jeudi 18 juillet : Le MUR reçoit l'Ambassadeur d'Egypte et s'accroche à sa position. El Hamdaoui reçoit l'Ambassadeur d'Egypte et réitère sa position Sur demande de l'Ambassadeur d'Egypte, le président du MUR Mohammed El Hamdaoui et son second adjoint M'hamed Hilali ont reçu au siège central du MUR de Rabat, Abou Bakr Hanafi Mahmoud pour échanger leurs points de vue sur la situation en Egypte. Selon Attajdid, l'Ambassadeur tentait d'expliquer que la situation actuelle ne peut être qualifiée de coup d'état militaire mais qu'il s'agit plutôt d'un soulèvement populaire contre les erreurs accumulées par le Président Morsi durant une année au pouvoir. De leur côté, les représentants du MUR ont tenu à rappeler à leur hôte, leur position de principe en exprimant leur profonde indignation vis-à-vis de l'intervention militaire qui a compromis le processus démocratique et ouvert la brèche à des événements d'extrême violence comme le massacre qui a coûté la vie à plus d'une centaine d'Egyptiens durant la prière du petit matin face au siège de la Garde Républicaine où le Président Morsi est assigné à résidence. Abou Hafs : Je me méfie de la rapidité des transformations dans le champ salafiste Dans un entretien accordé au quotidien Attajdid, le Cheikh salafiste Abdelwahab Rafiki également connu sous le nom de Abou Hafs s'est dit méfiant des rapides transformations que connaît l'action salafiste. Selon lui, les idéologues et autres savants de la mouvance n'ont pas eu le temps d'asseoir les règles de la participation politique dans le cadre d'un Etat de droit et se sont trouvé mis au pied du mur avec l'avènement du printemps démocratique. Ce vide doctrinal constitue selon le Cheikh un risque sérieux de retour en arrière au cas où les systèmes politiques échouent dans l'absorption des mouvements salafistes politiques. Selon Abou Hafs, le courant devraient abandonner définitivement les vieilles approches doctrinales qui jettent l'anathème sur la démocratie et la participation politique. Les ministères du PPS menacés Akhbar Al Youm s'intéresse aux coulisses des consultations aux sein des partis de la majorité. Selon certaines sources, le RNI viserait le portefeuille de la santé actuellement entre les mains du Ministre PPS El Ouardi. Une manière de régler des comptes avec le « Parti Communiste » devenu subitement un allié fidèle et incontournable des islamistes.... La bataille des écoles coraniques continue Selon Akhbar Al Youm, le Ministre des Habous et des Affaires Islamiques vient d'ordonner l'ouverture de 14 centres d'apprentissage des sciences coraniques tous implantés dans la zone d'influence des anciennes écoles coraniques dirigées par le Cheikh salafiste El Maghraoui à savoir dans les mosquées des quartiers Azli, Sokoma, Izigui, El Afaq, Sidi Daoui, Sidi M'bark, Akyoud, Ariha, Ain Itti, Douar Guennoune et Amerchich. Akhbar Al Youm dévoile en exclusivité le contenu du projet de loi relatif à l'action du Gouvernement Le texte, le troisième du genre élaboré par le Gouvernement Benkirane, organise l'action gouvernementale. Akhbar Al Youm en dévoile quelques aspects : limitation du droits d'accès à l'information, interdiction pour les membres du Gouvernement de s'entretenir avec les médias concernant les délibérations au sein du Conseil de Gouvernement, à l'exception du Porte-parole, interdiction pour les membres des cabinets ministériels de s'immiscer dans les affaires de l'administration, nomination par le Roi d'un adjoint au Chef du Gouvernement sur proposition de ce dernier, fixation d'un quorum pour la tenue réglementaire des conseils de gouvernement et bien d'autres dispositions encore... Azilal : des accouchements dans les transports en commun et des femmes enceintes conduites sur des cercueils aux hôpitaux! Selon des sources bien informées, Al Akhbar rapporte que plusieurs femmes enceintes de la province d'Azilal sont obligées d'être transportées dans des conditions extrêmes, parfois entassées dans des transports en commun, ou dans des cercueils sur une distance de 70 kms entre leur village et l'hôpital régional d'Azilal. Les impayés plombent les banques Le système bancaire souffre du montant élevé des créances en souffrance, surtout dans les banques spécialisées. Selon Libération, dépassant le taux de 6,9% sur les cinq premiers mois de l'année en cours et de 11,8% en glissement annuel, les impayés dans le secteur bancaire sont devenues la bête noire des banques marocaines. Agréments et rente sur la sellette Et de deux. Après les pompistes, ce sont les chauffeurs de taxi du Grand Casablanca qui devront observer un mouvement de grève aujourd'hui jeudi. Selon Al Bayane, la question de l'octroi des agréments ainsi que la réforme globale du secteur constituent les principales doléances de ce groupe des syndicats des chauffeurs de taxi. Dégradation du contexte macroéconomique national Selon ALM, la bourse de Casablanca a fait les frais de la dégradation du contexte macroéconomique national en ce premier semestre 2013. C'est le principal message de la revue « Semestriel du marché boursier » publiée par Sogécapital au titre du 1er semestre 2013. Aussi, la société de bourse relève que la place casablancaise poursuit l'année 2013 dans un climat d'hésitation de plus en plus prononcé.