Le classement 2013 de la liberté de la presse place le Maroc à la 136e place (sur 179 pays). Selon Reporters sans frontières, les promesses tardent à se concrétiser. L'arbitraire et l'absence de transparence sont souvent de mise dans les prises de décision. Reporters Sans Frontières vient de publier son classement 2013 de la liberté de la presse dans le monde. Le Maroc ne gagne que deux petites places par rapport à l'année dernière est reste au fond du classement : 136e sur 179 pays. "La position du Maroc (136ème, +2) est stable. Si des réformes du système des médias ont été annoncées après la mise en place du gouvernement d'Abdelilah Benkirane en novembre 2011, les promesses, notamment la dépénalisation des délits de presse, tardent à se concrétiser. L'arbitraire et l'absence de transparence sont souvent de mise dans les prises de décision, notamment dans l'octroi et le retrait des accréditations.", note RSF. "Dans les états « épargnés » par les printemps arabes, les acteurs de l'information mis au pas" Selon RSF, la précédente édition du classement était fondée sur une actualité particulièrement riche, portée par les printemps arabes, dressant le bilan du lourd prix payé par les acteurs de l'information à la couverture des mouvements de contestation. En 2012, des cas de figure se distinguent, entre les pays où des changements de régime se sont produits (Tunisie, Egypte, Libye), les Etats où les rébellions et leur répression ont encore cours (Syrie, Bahreïn), et enfin les pays où les autorités ont réussi à faire suffisamment de compromis et de promesses pour calmer de potentielles revendications de changement politique et/ou socio-économiques (Maroc, Algérie, Oman, Jordanie, Arabie saoudite...).