Ce qu'on fait à l'UMPA «Les aimer pour les comprendre, les comprendre pour les défendre !» Telle est la devise de l'Association Union Marocaine pour la Protection des Animaux créée en 1916. Elle aura parcouru du chemin avant d'être reconnue d'utilité publique le 5 février 1952. L'UMPA est présentée comme un refuge pour animaux en détresse. Animaux «en détresse» signifie tout simplement «animaux abandonnés», y compris ceux domestiques. A la base, ce refuge fondé par une française résidente au Maroc, était ouvert aux chiens et chats errants, abandonnés, vieux, malades ou blessés. Il accueillait notamment les équidés maltraités. Si aujourd'hui, Cette Association continue d'assurer la même mission à l'égard des équidés, l'UMPA ne peut plus se permettre d'accueillir que des chiots et chatons abandonnés par leurs familles d'accueil. Le seul moyen de les faire adopter par la suite. L'entretien des animaux errants demandant beaucoup plus de moyens matériels, une équipe de bénévoles plus nombreuse et une plus grande capacité d'accueil. Le refuge de Bouskoura se fixe pour objectifs «d'améliorer le sort des animaux, notamment par le traitement des animaux blessés, souffrants ou malades». Il s'agit aussi de mener un travail d'information sur «les méthodes humanitaires de traitement et de conduite des animaux. Il est aussi question de porter à la connaissance des autorités compétentes et organismes concernés tout acte entraînant un mauvais traitement, tous sévices, toute brutalité, intentionnelle ou non». Faire du bénévolat, de l'associatif dans le domaine des animaux passe encore pour «bizarre» dans l'esprit de plus d'un. «On a souvent des réflexions de personnes qui nous «reprochent» de nous occuper des animaux, de leur consacrer autant de temps et d'argent, alors qu'il existe, parmi les humains au Maroc, des personnes qui ont besoin d'une assistance sociale», affirme Elyse. «Je leur réponds simplement que chacun fait ce qu'il peut dans le domaine où il sent qu'il peut donner le mieux. L'important étant d'agir et de ne pas rester inactif».