Quid de la réforme des impôts sur les maladies Appel à ceux qui devront agir pour soulager les malades ! Messieurs les Conseillers du Souverain, messieurs les Ministres, vous qui avez l'audience et l'écoute du Souverain, vous êtes des responsables auxquels il faut nous adresser par civisme ! Vous percevez les dols de la population et surtout vous êtes en devoir de les transmettre à S.M le Roi. Le Roi ne peut être partout, pour agir à la place de chacune des personnes auxquelles Il fait l'éminent honneur de placer Sa confiance, ni pour s'occuper des défaillances ! Nous percevons pour le Pouvoir une gloire de plus, une action humanitaire de bonne justice, qui suscitera plus d'enthousiasme et magnifiera la reconnaissance des gens qui souffrent, envers notre Roi. Cette mesure de justice consiste à gracier les malades en les dispensant de payer des taxes sur leurs maladies. Cette plaidoirie mérite votre haute attention, Messieurs, et nous la sollicitons ! « Célébrer les morts, est-ce utile aux vivants ? La civilisation est-ce de commémorer les morts ou d'étaler les seuls faits et gestes de leurs puissants ? Défendre les malades à quoi cela sert-il ? Supporter les malades est lourd, mais, est-ce tellement ingrat ? Si vous dites encore que soutenir les malades et les handicapés est une charge onéreuse et improductive, c'est que vous optez pour le meurtre et l'euthanasie ! Les Valeurs humanitaires d'un peuple se développent dans les soins attentifs aux malades et le courage exercé par tous, dans la poursuite de ce serment ! » Extrait des « Chroniques des Gens, qui passent…» de Mme Student. Le constat social Le Maroc nous regarde ! Nous sommes tous concernés ! Serait-il utile aux Conseillers et autres militants et responsables, qui analysant les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les cataclysmes, de se pencher sur cette autre calamité, que sont les maladies? Les simples maladies et leurs approches, législatives, réglementaires et économiques! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus ! S'ils réclament des réformes pour leurs confréries, il est une autre corporation, dont la cause est oubliée, c'est celle des malades! Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d'entre les gens, au statut tragique d'assistés, réduisant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d'inutilité ? Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d'expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux qui requièrent le plus l'affection et justifient des Cadres, leur temps, leur énergie et leur abnégation. Et c'est justice à saluer que de voir l'INDH sortir de la réflexion du Roi, pour devenir, y a-t-il plus noble, Son chantier de règne ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique de proximité. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d'aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Nous soignons ceux des quartiers pauvres et nous nous devons de revoir les textes qui régissent les soins, en leur faveur, les premiers ! La logique, la raison, les bons sentiments, la nécessité comme la simple JUSTICE, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer sa famille et resserrer les liens distendus par les aléas que traverse notre pays ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de partage avec ceux qui remplissent les urnes, voire de partenariat avec ceux qui, à raison, se sont détournés des scrutins et des urnes, vivant leur nationalité, pour certains, comme un calvaire ! Le cri des familles Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les Cadres envers leurs administrés et pour les Militants envers leurs électeurs potentiels. Du vide ou de la fuite de ces organisations, naissent les sentiments de privation et de revendications intolérantes ou extrêmes ! Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire ou vous défendre, attendent qu'on étanche leur sueur. Ils attendent de vous en retour, votre loyauté, non sans crainte ambivalente d'être déçus et non sans espoir de fierté ! Ils attendent que les programmes des Ministres et des Partis intègrent leurs soucis et réalisent leurs justes aspirations. Ils attendent de ces patriotes la Justice qui lavera la honte des exactions les plus sordides : celles perpétrées, aussi, contre leur santé ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu'on ne vole plus leurs droits, leurs attentes et leurs rêves ! Ils veulent que leur besoin en santé leur redonne leur dignité ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi qui permettra de retrouver cette fierté légitime, la santé ! Cette richesse que nul adversaire n'avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l'humiliation, d'exploitation et d'escroquerie, perceptibles dans les actes ou insidieuses dans les textes qui les régissent. A commencer par rétablir leur droit non taxable à la santé ! Le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d'entraves ni de rester d'un système de soins corrompu, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d'être les jouets d'embargos sur les médicaments indispensables à leur santé. La santé est un droit Que dire de la santé, de l'accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l'Etat prend sur les maladies et les malades, EN exploitant Leur souffrance et leur maladie jusqu'a l'agonie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l'on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu'il est d'assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d'approche pour l'acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu'il ne saurait y avoir de conflit d'intérêt entre les obligations de l'état dans ses deux facettes de Régulateur et de Commanditaire, ni de schizophrénie entre l'offre des médicaments qu'il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d'assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d'en abaisser les coûts, pour être à même de répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l'impact de la maladie dans la genèse de l'inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l'origine des grèves, dans les troubles et dans la sédition ! Et, ces nuisances sociales ont un coût pour être régies et calmées ! Il s'agit pour nous, à partir de l'AAMM, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, qui vous remercient de votre engagement et de votre affable soutien, d'éclairer l'Etat sur un dol qu'il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des Décideurs, d'un concept qui leur apparaîtrait comme nouveau. Celui du DROIT DES MALADES, qui à l'instar de celui des femmes ou et des minorités négligées, d'handicapés, appelle à être reconsidéré avec justesse. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé anciens et des modes légalisés perclus. Des exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes sous leurs formes de taxes sur les soins. Ces pratiques sont le revers d'un droit naturel renié et d'un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en ses Cadres nationalistes, car ce Droit et sa solution sont simples ! Ce droit légitime et naturel est celui de requérir à être traités, sans arnaques ni surenchères ! Comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Dénégation du droit avérée et devoir de délation, nôtre, doublé d'une violente condamnation, face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Des taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades : une aberration, dès qu'il s'agit pour le fisc de frapper les médicaments de taxes et de pénaliser par ce biais, les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie ! Reformater les taxes La loi qu'il s'agit d'exorciser, l'abcès torpide qu'il s'agit de mettre à plat est donc cette ostensible et publique tare de l'Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l'accès aux soins et contrecarre sa juste propension en vue de l'élargir ! C'est-à-dire qu'il s'agit pour vous, maintenant, de raisonner avec le legislateur, de lui demander de repenser des réglementations devenues antisociales et infâmantes. Des us contreproductifs, qui freinent la santé, car ils pèsent sur l'accès aux médicaments et aux soins ! Des soins que l'Etat veut étendre pourtant dans le cadre de l'AMO et paramétrer dans l'INDH ! Un leitmotiv libératoire s'entend ! Il est indispensable de reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces pénalités sur les fièvres et les douleurs, ces contraintes contraires à l'esprit de citoyenneté que l'Etat nous impose ! Ces charges superflues représentent entre 25 à 42 % du prix des laits de bébés et autres médicaments, cruciaux et de première nécessité, sauf exception ! Exonérer les médicaments, que notre pays n'est pas capable de fabriquer et qu'il ne sait guère inventer, est un impératif digne de toutes les sollicitudes ! Détaxer tous les médicaments et leurs intrants, telles sont nos respectueuses exhortations ! Voilà la première forme d'assistance sociale ! La chimie n'ayant pas fait d'adeptes dans les coursives de l'état, ni assez de promoteurs dans l'industrie du pays, nous sommes réduits à importer quasiment l'ensemble des produits chimiques ! De ce fait encore, de cette incapacité de produire, les taxes sont donc perçues comme des exactions punitives, d'autant qu'elles datent de l'ère qui précède celle des droits de l'homme et du nouveau concept du pouvoir ! Ces dissonances contreproductives, artefacts archaïques, sont gravement antisociales ! Ce ne sont pas nos économistes et maîtres à penser, militants socialistes, qui nous contrediront, maintenant qu'ils sont à la barre du Ministère qui gère nos Finances ! Elles plombent l'accès aux soins. Vous m'excuserez, Maître, de m'appesantir sur cette punition collective qu'on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc de demain, indigne de l'Islam, civilisé antérieur et que l'on veut partout cautériser à présent, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui, et d'abord envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. Le bon exemple du Roi Ces taxes immondes sont viscéralement indignes des espoirs et des actes de notre bon Roi ! En effet, l'école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par NOTRE ROI, stimule notre énergie civique. Nous ne faisons que répondre à Son invite et à suggérer en écho ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les Gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la JUSTE PASSION DE SA MAJESTE LE ROI ET DE LA PRENDRE EN EXEMPLE COMME REPÈRE ! Acte, nous le répétons, qu'Il vient, que Dieu Le garde, de structurer en chantier de règne dans le cadre de l'INDH et de souligner avec force et ferveur dans son dernier discours du trône. Un besoin de réformes humanitaires Réformer les concepts, c'est donc, pour l'Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM LE ROI. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l'usine aux laboratoires et de la pharmacie aux blocs opératoires ! Un besoin de réformes démocratiques Supprimons alors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l'accès aux soins ! Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent des mécontentements séditieux ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Ces entraves augmentent notre lot d'incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l'empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins qu'elle complique et barre leur bonne et adéquate administration. En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c'est le budget de la Santé publique, en premier, ceux des hôpitaux, civils et militaires, qui seront décuplés. Médicaments, instruments, réactifs, intrants ! Car l'investissement dans la Santé doit être vu comme celui du Tourisme, comme l'une des priorités aussi importantes que la fourniture du blé ! D'autant que ces formations, du cabinet à l'hôpital, sont des PME, qui emploient et les cadres et les techniciens et les aides-soignants, et de ce fait diminuent leur chômage, tout en contribuant à l'économie du pays et à son équipement ! Et tous les malades, du plus dramatique au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés de frais superflus ! La Santé s'offrira à un plus grand nombre ! Ils seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l'AMO prochaine qu'elle consolidera de par des coûts de médicaments et de soins bien plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d'un seul tenant, pour qu'elle soit productive et efficiente. Des lois plus justes En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, vous rendrez justice à l'Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SIDNA. En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l'effet rejaillira psychologiquement sur son imaginaire et fera l'effet un stater sur son souffle épuisé ! Un plus en sera l'effet humanitaire, qui confortera notre image au sein des Nations ! Combat de chirurgien pour la vie, cette Réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une option curative du brouhaha généré par toutes les hausses des prix dans les hospices publics et privés ! Une chance qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler, sans doute, cet amour pour la Patrie et nous laver des malaises dus aux contraintes qu'essuie et domine notre Pays !