International. Barthez, sanction alourdie en appel Pas de veine pour le gardien de l'O.M et l'Equipe de France : sa sanction de 6 mois avec 3 sursis a été revue à la hausse par la Commission d'appel de la FFF et, du coup, il sera interdit de terrain jusqu'à la fin de l'année. A moins d'effectuer des travaux d'utilité générale… Bien inspiré de faire appel au 1er jugement de la Fédération Française de Football (FFF) sur les recommandations et les avis de ses dirigeants phocéens et de ses consultants juridiques, Fabien Barthez, estimant donc cette première sanction trop lourde (6 mois avec la moitié sursis) a donc introduit un recours pour que son affaire soit réexaminée. Et au prix de mille battages médiatiques, on a vu plusieurs forces et courants de pression se mettre en place et se liguer pour une révision à la baisse de cette suspension, jugée assez lourde. Car les preux et fervents défenseurs du gardien du temple des Tricolores ont tout entrepris pour édulcorer sa faute, soi dit en passant, un simple crachat sur un arbitre arabe au cours d'un match amical (WAC-OM le 12 février à Casablanca). Que n'a-t-on développé comme arguments pour réduire sinon effacer carrément “la faute“ de Barthez consécutive à un acte d'énervement somme toute légitime et naturel dans un match de football électrique !… Seulement et Dieu merci il reste encore en France des gens, politiciens, dirigeants, éducateurs ou simplement simples spectateurs pour dénoncer l'acte innommable de Barthez et en appeler à une plus grande sévérité dans la sanction. Et c'est tout d'abord le ministre des Sports, Lamour de remettre en cause la “clémence“ du 1er jugement, aussitôt rejoint par le Comité olympique français et le corps arbitral. Du coup, l'étau n'a fait que se refermer sur le fautif poussé par des juristes de pacotille convaincus de casser cette sentence pour vice de forme et de pressions extérieures (sic) pour infléchir le cours du procès. Hélas pour Barthez, ni ses passages répétés sur les plateaux de télévisions françaises ni les actions promotionnelles de repentance devant le corps arbitral n'ont fendu les cœurs des membres de la Commission d'appel de la FFF qui ont donc alourdi sa suspension. Désormais, la sanction s'étend jusqu'au 31 décembre avec toutefois une (petite) porte de secours, à savoir une levée de cette suspension le 15 octobre si Barthez consent à exécuter dix travaux d'intérêt général au bénéfice du football amateur déterminés et contrôlés par la Ligue fédérale du football amateur. En tout état de cause, Barthez ratera les 4 matches de qualification de la sélection française du Mondial 2006 qui se déroulent en septembre et à la mi-octobre 2005 ainsi que les 10 premières journées du Championnat. Maintenant, et le cas échéant, il restera à déterminer le “type“ d'activités d'intérêt général à effectuer pour expier, en quelque sorte, la faute du crachat sur un arbitre marocain. Barthez qui s'était justifié pour adoucir son dérapage a précisé qu'il n'avait pas craché sur l'arbitre Abdallah Achiri sur le visage devra cette fois-ci être plus inspiré pour saliver sur un autre sujet. De préférence d'ordre… d'éthique sportive.