Si Lénine disait que "le socialisme, c'est les Soviets plus l'électrification", nos professionnels penchent volontiers pour le slogan "sans énergie ni infrastructures, point de développement". C'est avec beaucoup de pertinence que la Fédération nationale de l'Energie, affiliée à la CGEM, a organisé récemment, en partenariat avec des experts européens, un séminaire international sous le thème : "les défis de l'énergie au 21ème siècle pour le Maroc et l'Europe". Tous deux consommateurs et "dépendants", on pourrait dire que les deux ensembles sont engagés dans le même combat. A la différence que la modestie des ressources du Royaume rend plus vulnérable notre position sur le marché international. C'est pour pallier ces contraintes que la Fédération pilotée par Moulay Abdallah Alaoui a déclenché une nouvelle stratégie fondée sur "la prospective énergétique" visant à apporter les solutions idoines aux grands défis que représentent la sécurité durable d'approvisionnement, les tensions sur les prix, la préservation de l'environnement, la raréfaction des gisements "fossiles" et, en dernier lieu, la réforme du secteur orienté vers la libéralisation du marché national et la dérégulation de l'activité. Et de ce côté-ci, gageons que nos professionnels se sont déjà mis à l'ouvrage pour relever ces challenges qui, comme l'a si bien dit leur président, "les arts comme les infrastructures, produisent des merveilles". A plein gaz…serions-nous tentés d'ajouter.