IMRI L'Institut marocain des relations internationales (IMRI) prend forme. Mission : “ Oeuvrer pour le développement économique et social via les relations internationales ! ”. L'IMRI adopte le statut d'une association. Comment procèdera-t-il pour réaliser ses objectifs ? “S'attaquer à des problèmes d'ordre international, approcher de nouvelles idées, oser la politique dans sa grande dimension, s'ouvrir aux autres, être un pôle d'attraction pour les intellectuels, les économistes, les politiciens…”, les idées émises par les membres de l'IMRI (Institut marocain des relations internationales) ne manquent pas d'ambition. Les belles théories disait l'autre ! Pourtant, les membres sont décidés à agir. “L'IMRI n'est pas ouvert aux purs théoriciens. Les membres sont essentiellement des économistes, des politiciens, des décideurs, des hommes d'action !”, assure Kerdoudi Jawad, président de l'institut. Créé en septembre 2003, l'institut est une association à but non lucratif. Il s'assigne des objectifs capitaux, à titre d'exemple : l'affaire du Sahara, la construction maghrébine, les relations Europe-USA, les investissements arabe et étranger…. Comment ? L'IMRI tient à être à l'écoute. “Il compte procéder à des recherches et études en matière de relations internationales, aider les responsables à prendre des décisions en les orientant, être une interface pour les relations internationales ”. Les traits de l'institut s'affirment. Cinq groupes de travail sont constitués. Ils couvrent l'Afrique subsaharienne, la région Ména (Maghreb et Moyen Orient), l'Asie, l'Europe, l'Amérique et l'Australie. “Chaque groupe est appelé à établir un réseau avec la région concernée. Il est tenu de suivre l'actualité politique, les évènements économiques, les actions des organismes. A titre d'exemple, le groupe de la Région Ména sera chargé de suivre les activités de la Ligue arabe, celui de l'Afrique subsaharienne l'OUA, celui de l'Europe les travaux de la Commission européenne… Cependant, le travail des groupes ne se limite pas à l'observation. Ils sont appelés à proposer des thèmes à étudier, et à réaliser une étude au moins une fois par an”, nous confie le Président. A ce titre, l'IMRI, jouit du soutien pédagogique de son homologue français l'IFRI et celui de l'IEMED (Institut européen de la Méditerranée). Ce soutien se traduit en terme d'échange d'informations, de séminaires, de formations. Mais quel aspect pratique peut-on retenir de l'IMRI? Des études et de beaux thèmes ! Comment vulgariser la politique, s'impliquer dans la vie active ! L'IMRI jongle entre théorie et pratique. Des mots savants alliés à des services offerts aux organismes publics et privés. L'astuce serait de renseigner ces organismes sur le climat économique, les opportunités d'affaires, drainer des investissements, les encourager. Comment ? Prenons l'exemple d'une entreprise qui compte développer son réseau d'importation vers lesdites régions, elle pourrait dans ce cas, consulter l'IMRI. Une documentation serait mise à sa disposition. Se voulant un centre de rencontres et d'échanges, l'IMRI compte abriter une bibliothèque, s'ouvrir au monde via un site internet. L'image que nourrissent les membres de ce futur institut se veut grandiose. L'idée a déjà des supporters ! L'institut a le soutien de quelques grandes entreprises. Il devra prendre forme, changer de local et se constituer une image de marque grâce aux contributions des sociétés, aux cotisations des grands groupes nationaux et ceux des membres. Le budget estimé serait de 2 millions dirhams. L'IMRI sera opérationnel début 2004, selon les souhaits de ses fondateurs. Reste à trouver les fonds !