Football : Coupe de la CAF (finale) Nouveau challenge pour le football marocain avec un représentant qui dispute une finale de Coupe d'Afrique, en l'occurrence celle de la CAF remportée autrefois par le KACM et qui sera, cette fois-ci, disputée par le Raja. Une occasion d'ajouter ce beau trophée dans la galerie du football national. C'est samedi, à 21 heures, au complexe Mohammed V que se déroulera la phase aller de la finale de la Coupe de la CAF opposant le Raja de Casablanca au Coton Sport du Cameroun. Le match retour de cette belle épreuve étant programmé pour le 23 novembre au Cameroun. Forts de leur expérience passée dans les compétitions continentales, les Rajaouis savent que seul un score large leur permettra de gérer au mieux le périlleux déplacement chez l'adversaire avec tous les aléas de pression et d'arbitrage propres au football africain. Et le Raja en sait quelque chose après le match retour cauchemardesque de sa demi-finale au Nigeria face aux Rangers. Vainqueurs à l'aller par 4-1, les Verts menés par le score de 2-0 à l'heure de jeu, ne sont pas prêts d'oublier leur fin de match au coup de sifflet final (après 8 mn de temps additionnel) quand le public pénétra sur le terrain pour “ s'occuper ” de l'arbitre. Sans parler du séjour au Nigeria avec l'inconfort le plus total. Autant dire que le représentant marocain devra asseoir sa victoire finale dès le choc de l'aller et se prémunir contre tous les autres agréments fussent-ils d'intendance. Henri Michel, en vieux baroudeur du football africain, sait à quoi s'en tenir avec les Camerounais, lui qui eut la charge des Lions indomptables au Mondial de 1994 !… Pour le match de ce week-end, le technicien français n'aura qu'un seul regret, celui de ne pas pouvoir compter sur son stratège Nabil Masloub, suspendu. Dommage, car avec ce métronome à la patte gauche magique, le milieu du terrain rajaoui aurait fait, comme à l'accoutumée, la différence. Cette fois-ci, tous les espoirs reposeront sur le petit lutin Zemmama, à chaque fois auteur, la plupart du temps, des passes de but décisives. Espérons seulement qu'il soit ce soir-là fort inspiré pour ravitailler les Bidodane et Diallo (enfin retrouvé). Des Verts à la Nantaise Si le Raja peine quelque peu en Championnat, en concédant pas mal de points à domicile (série de nuls) il en est autrement en Coupe d'Afrique puisque l'équipe a, jusqu'à présent, fait preuve d'une belle efficacité en remportant ses matches sur des scores larges. Qu'en sera-t-il cette fois-ci en cette soirée ramadanienne, devant un public record venu assister au triomphe de ses favoris ? Une chose est sûre : le Raja va imprimer un rythme endiablé pour étouffer des adversaires repliés en masse devant leur cage pour limiter les dégâts.Qu'importe, car avec des latéraux très offensifs (Tajeddine et Kacimi), les Verts sont en mesure d'inonder le Coton Sport par les côtés. D'ailleurs depuis son arrivée au Raja, Henri Michel n'a cessé de recommander à ses joueurs d'aérer le jeu pour mieux maîtriser la situation et peser plus lourdement sur un adversaire ultra défensif. Et ce Raja version Nantaise a souvent réussi dans son entreprise quand le stade où il évolue est… large comme le complexe Mohammed V. Par contre, quand l'aire de jeu est réduite, cas du stade Père Jego, le Raja souffre le martyre et vient souvent buter sur des défenses renforcées. Un nouveau sacre en compétition africaine rehausserait le prestige du Raja et surtout en ferait une équipe à vocation continentale, après l'autre finale disputée (et perdue) la saison écoulée en Ligue des champions. Car le plus important en matière de standing, c'est d'être constamment présent aux stades avancés des joutes africaines. Judo En attendant les Championnats maghrébin et arabe En prévision des prochaines sorties de la sélection nationale pour les Championnats maghrébin en Tunisie et arabe au Caire, avant la fin de l'année, la Fédération multiplie les stages aux pratiquants. L'une des préoccupations majeures de la Fédération est la formation de ses cadres techniques et pour cela la tenue de stages est la stratégie appropriée, surtout lorsqu'ils sont dirigés par de grands maîtres. Ce qui fut le cas pour le dernier rassemblement du 20 au 24 octobre au Dojo national de Casablanca qui s'est déroulé sous la houlette d'un expert français, Bernard Schmitt et sous la direction du conseil fédéral au Maroc, Georges Girard. L'objectif premier de ce stage de cinq jours est de prodiguer aux enseignants les connaissances techniques et pédagogiques nécessaires qu'ils vont transmettre à leur tour, aux élèves. 96 cadres techniques dont une dizaine de filles, venus de tous les coins du pays, ont été rassemblés autour de l'expert pour suivre quotidiennement deux séances de deux heures chacune, afin de se recycler et répéter, dans un style très simple, les habiletés techniques fondamentales nécessaires à l'acquisition de la coordination de base, tout en apprenant à transmettre l'activité de ce sport dans toute sa richesse et sa dimension. Le menu concocté comportait des techniques de projection (NAGE-WAZA) et de contrôle au sol (KATAME-WAZA) ainsi que des séances spéciales destinées à l'enseignement aux enfants. Concernant la sélection nationale, les entraînements suivent leur cours sous le regard du DTN Jamali pour les deux sorties en Tunisie et en Egypte. On table sur une belle moisson de médailles à ces deux rendez-vous programmés en novembre et décembre, afin de prouver que le Maroc dispose d'une belle cuvée de champions prêts à relever tous les défis, pour peu qu'on leur donne la chance de se préparer dans les meilleures conditions.