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Les atouts imbattables de la clinique internationale hospitalo-universitaire
Publié dans La Gazette du Maroc le 14 - 04 - 2003


Fondation Hôpital Sheïkh Zayed (HSZ)
Le paradoxe de la santé au Maroc oppose curieusement une couverture médicale insignifiante, donc beaucoup de malades sans soins, à l'existence d'infrastructures hospitalières modernes “ sans malades ”. Essentiellement, pour des motifs liés à une implacable logique de domination par des réseaux clientélistes et “ hégémonistes ” qui se sont longtemps obstinés à entretenir l'embargo sur l'hôpital Sheïkh Zayed.
L'authenticité inaltérable des faits, que quiconque est en mesure de venir vérifier à pied d'œuvre, a conféré à cette institution à peine naissante une envergure qui a profondément bouleversé le profil traditionnel de l'offre de soins et de l'exercice de la médecine dans le pays. Les louables performances réalisées en moins de quatre années de fonctionnement ont favorisé le dépassement du constat relayé par le discours social et populaire pour encourager les citoyens et les partenaires à une nouvelle vision de la profession, fondée sur une plus grande proximité des citoyens, un accueil personnalisé, des conditions d'accès et d'hygiène irréprochables, de célérité et de qualité des soins hospitaliers et cliniques, de Food & Beverage aux tarifs très étudiés…
La santé au Maroc sur la “brèche”…
Cet outil qui a révolutionné le paysage national de la médecine moderne est d'autant plus indispensable que le secteur de la santé dans le Royaume connaît, en général, bien des problèmes, sans vouloir se montrer nihiliste en parlant de “crise”. Le projet AMO ne saurait combler le fossé énorme qui nous sépare des nations civilisées et respectueuses de la protection de la santé de leurs citoyens et qui est dans l'incapacité, à moyen terme, d'assurer la couverture obligatoire médicalisée à 70% de la population nationale. Combien de Marocains sont livrés à eux-mêmes par défaut de couverture sociale ou d'assistance publique? Combien de patients n'arrivent pas à accéder à la chirurgie lourde, parce que dépourvus de toute assurance maladie ou secours organisé ?
A propos justement de la défaillance de couverture sociale, les griefs montrent la pratique courante discriminatoire, en termes de facturation des actes chirurgicaux entre cliniques privées avantagées et d'autres plus performantes pourtant, lésées. Le traitement des dossiers des affiliés, quand il n'est pas entaché de négligence ou d'irrégularités, tarde énormément et les adhérents se voient, dans la plupart des cas, remboursés au-delà de plusieurs mois, voire plusieurs années.
Certains cas font dresser les cheveux sur la tête. De plus en plus nombreuses sont les voix qui s'élèvent pour dénoncer les pratiques mercantiles et clientélistes dans l'exercice de la profession médicale et hospitalière dans le Royaume. Le foisonnement incontrôlé des pratiques frauduleuses a gangrené les conditions d'exercice du plus noble des métiers de l'humanité. Telle la falsification dans l'utilisation de la nomenclature médicale en sur-cotant les actes chirurgicaux. Ou tout simplement en gonflant, par chantage, les honoraires des consultations aux patients. Qui ne connaît pas de cabinet privé qui ne délivre pas de certificats de maladie pour arranger certains clients en dramatisant les ordonnances fournies ? Qui ignore ou n'a pas entendu parler de “combines” échafaudées entre certains médecins et pharmaciens pour rendre les ordonnances médicamenteuses plus “corsées” et plus onéreuses ?
…et de belles structures sont mises sous “embargo”
Face à cette “jungle”, des cliniques sont traînées en Justice et d'autres baissent définitivement le rideau. On parle même de plus en plus d'un mouvement croissant de faillites des établissements dispensateurs de soins allant en se généralisant progressivement. Les rapaces ne cherchent-ils pas d'ailleurs à faire déposer les clés sous le paillasson à certains établissements au top continental et au sommet de l'art médical ? Aux tentatives traditionnelles de mise sous boycott et de renforcement de l'embargo sur les destinations recommandables, sont venues s'ajouter récemment des actions de déstabilisation en interne, par syndicat interposé, téléguidées par des lobbies ou des sphères en dehors de l'hôpital. Ces comportements discriminatoires et abusifs cherchent à hypothéquer l'avenir des institutions intègres.
L'hôpital Sheïkh Zayed, établissement mis en service en juillet 1999, a traversé avec succès, contre vents et marées, le parcours du combattant d'Hippocrate avant d'amorcer sereinement la dernière ligne droite indiquant le bout du tunnel. Mais le combat a été rude et acharné, surtout lorsque l'on sait que HSZ a été mis en exploitation sans être doté, comme la règle en dicte généralement l'usage, de budgets ni de lancement, ni de fonctionnement, encore moins de maintenance. En témoigne l'audit des comptes des exercices de 1999 à 2001 dont le rapport établi en novembre 2002 par le cabinet international Ernst & Young fait expressément mention : “nous n'avons pas constaté dans les comptes de l'hôpital de crédits affectés à l'Hôpital Sheïkh Zayed arrêtés par le Conseil des Administrateurs de la Fondation ”. Ce même rapport d'audit, mis à la disposition de la consultation publique à qui de droit, accorde une mention appuyée à la rigueur de la gestion du HSZ management system : “ l'environnement général du contrôle interne nous paraît fiable du fait de l'existence d'un organigramme détaillé et d'un manuel de procédures administratives ainsi que d'une fonction pertinente exercée tant par le personnel d'encadrement que par la Direction”.
Le mérite de cette nouvelle institution a été couronné par sa conquête professionnelle d'une vocation multidimensionnelle légitimée par ses fondements statutaires. C'est un établissement de soins hospitaliers et cliniques, un centre d'enseignement universitaire international et un haut lieu de la recherche scientifique médicale. Pour boucler la quadruple mission de HSZ, en sa qualité de Fondation à but non lucratif, l'établissement est habilité à prendre gracieusement en charge 30% des patients parmi les populations les plus démunies du Royaume, ce qui lui confère cette autre dimension de promotion de la santé sociale.
Les atouts majeurs du producteur de soins
Architecture futuriste dont le bâtiment professionnel occupe 5 hectares sur les 12 hectares de l'ensemble du site, cetouvrage a coûté, à la construction, 500 millions de DH financés par le Chef de l'Etat des Emirats arabes unis. L'ensemble de l'ouvrage est agréablement mis en valeur par des espaces verdoyants et plantés, à proximité de l'air marin dans une région sans pollution atmosphérique ni bruits ou nuisances de toutes sortes. C'est un imposant ouvrage tout confort, impeccablement entretenu au plan hygiène et salubrité et très fonctionnel dans l'exploitation de ses services et de ses espaces. En dépit de toutes les difficultés de parcours, HSZ a réussi, grâce à la ténacité
de son staff totalement acquis aux nobles vertus de l'art du métier et à l'éthique incontournable de la profession, à se maintenir en activité avant d'atteindre sa vitesse de croisière avec un taux de fréquentation moyenne très honorable de plus de 60%.
Des atouts en “béton armé”, la clinique internationale hospitalo-universitaire Sheïkh Zayed n'en manque pas. C'est une structure avancée de la science médicale parfaitement bien équipée pour recevoir plus de 800 clients par jour dans 30 bureaux de consultation. L'établissement compte une capacité d'accueil de 300 lits, 25 lits de soins intensifs dont 12 de haute réanimation dans des zones protégées, décontaminées et désinfectées par cascade de pression pour prévenir les infections nosochomiales. Il dispose également d'excellents plateaux intégrés dans les 12 blocs opératoires, un parc radiologique complet et des laboratoires très performants, IRM, scanner, médecine nucléaire, salles de cathétérisme cardiaque, échographies… Le clou du spectacle qui rend cette carte de visite à la fois imbattable et inattaquable, ce sont les pôles d'excellence telles que les unités cardiovasculaires, la transplantationmulti-organes, la traumato-orthopédie-neurochirurgie… Ces réalisations ne peuvent laisser subsister aucun doute pour le visiteur, qu'il soit initié ou profane et c'est pour toutes ces performances louables que l'Hôpital a été élu, par les plus hautes instances du pouvoir dans le Royaume, pour l'exercice du temps plein aménagé. Celui-ci répond au souci de trouver des solutions aux problèmes de motivation et de pérennisation d'une profession noble qui, dans le cas d'espèce, préserve la qualité de l'enseignement et de la recherche au service de l'art et des sciences médicales. Pour permettre aux professeurs et enseignants de la faculté de médecine de Rabat-Salé d'y exercer le TPA dans les meilleures conditions d'accueil et de fonctionnalité, et conformément aux normes conventionnelles requises par la pratique de la santé moderne, l'hôpital a été rénové de fond en comble, entre 1994 et 1999 où des transformations d'envergure aux plans architectural, fonctionnel et de sécurité ont été entreprises pour mener cette œuvre colossale à bon port.
Aujourd'hui, le renom de l'établissement a dépassé les frontières du Royaume en multipliant les conventions de partenariat scientifique avec les plus prestigieuses institutions médicales européennes ou nord-américaines d'une part, et en accueillant de plus en plus de patients étrangers, en vertu des nombreuses conventions établies avec des gouvernements d'Afrique, SOS International pour l'évacuation sur cette destination des malades à l'étranger, de la CFE pour le traitement des ressortissants français au Maghreb…Toutes les personnalités, responsables et observateurs qui s'y sont relayées ne tarissent pas d'éloges sur la qualité d'une institution qui a véritablement transformé le concept de la pratique médicale au Maroc.
Et toute cette ardeur à faire naviguer le navire en évitant les récifs et en déjouant les naufrageurs peut également se targuer de résultats à la clé qui témoignent d'une évolution sereine, potentielle et surtout très positive. En effet, en 4 années seulement, et en dépit de toutes les difficultés signalées auparavant, le chiffre d'affaires a été multiplié par près de 5, passant de 6 millions de DH en 1999 à plus de 30 millions de DH en 2002. Comme quoi, si les faits sont têtus, la caravane passe…


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