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Sésame : Que faire sans le bac ?
Publié dans La Gazette du Maroc le 05 - 06 - 2009

Avant que les résultats du bac ne tombent, il n'est pas abusif de réfléchir, avec ceux qui n'auront pas décroché ce sésame tant convoité, en essayant de leur apporter les solutions qui peuvent s'offrir à eux.
Y a-t-il une vie sans le bac ?
Bien sûr et heureusement. Pour ceux qui sont collés au bac, tout n'est pas perdu pour autant. Et spontanément, le premier conseil serait de dire que la solution la plus « sage » est de le repasser, même si ce n'est pas la seule solution possible. Car, si aujourd'hui il a perdu de sa valeur, le bac reste un symbole très fort et demeure le sésame précieux pour l'accès aux études supérieures. Cependant, chaque situation est bien évidemment individuelle et il convient donc de réfléchir en fonction de son projet, de sa motivation, d'analyser les choses et à partir de là, trouver la réponse la plus adaptée.
Quelques conseils avisés pour
ceux qui veulent repasser le bac
La première chose est de reprendre contact avec l'établissement ou des professeurs assez rapidement. Car l'inscription n'est pas automatique. Elle est fonction des places disponibles. Si l'inscription est refusée, ou si l'élève désire tout simplement changer d'établissement pour repartir du bon pied, il faut alors qu'il s'adresse à l'Inspection Académique de son secteur d'habitation. Pour les élèves qui échouent pour la seconde fois au bac et qui souhaitent tout de même le repasser, ils peuvent s'inscrire en candidat libre. Attention, il ne faut pas oublier de s'inscrire au bac en octobre/novembre auprès du Rectorat.
Avantage : on ne repasse que les matières que l'on a ratées. Dans tous les cas, il est bon de faire le point.
Et même si c'est particulièrement difficile, il est parfois inutile de vouloir redoubler à tout prix dans une section où l'on est en grande difficulté, il est plus judicieux de « se réorienter » vers une formation professionnelle plus adaptée à ses compétences et ses envies.
Quelles sont les possibilités offertes
par les formations professionnelles ?
Recalés ou non au bac général ou technologique, les jeunes peuvent s'orienter vers une formation professionnelle.
Plusieurs formules existent : les formations diplômantes d'un côté et les formations qualifiantes. Dans tout le Maroc, certains établissements accueillent des lycéens d'enseignement général et technologique et des étudiants de première année, en vue de préparer un diplôme professionnel (CAP, BEP, Bac Pro ou BTS).
Les élèves peuvent se renseigner directement auprès de l'établissement qui dispense la formation souhaitée, en expliquant leur projet.
Aujourd'hui, les centres OFPPT (Centre de formation professionnelle) font preuve d'une grande ouverture et mettent en place des parcours individualisés de formation.
L'alternance : allier études
et vie professionnelle ?
Oui, cela commence à se pratiquer.
Les jeunes peuvent tenter de préparer un BTS en contrat de professionnalisation. En général, il faut démarcher auprès des entreprises, qui, ensuite, les inscriront dans un centre de formation.
Cependant, ils peuvent s'adresser au préalable à l'OFPPT. Certains centres placent eux-mêmes leurs étudiants en entreprise.
Il est à noter que le niveau bac peut être demandé (il correspond à une moyenne d'au moins 8/20).
Le CFES (Certificat de fin d'études secondaires) est à demander au Rectorat. Certains lycées et écoles privés accueillent des élèves de terminale sans le bac, ils peuvent en conséquence tenter leur chance. Cependant, il est important de prendre quelques renseignements sur l'établissement sous peine d'avoir quelques surprises à la sortie !
La vie sans le bac !
•Emile Zola
Pas un jour sans une ligne, telle est la devise du jeune Emile Zola, quand, exilé de sa Provence natale, il part à la conquête de Paris. Mais, sans même le baccalauréat, c'est modestement au service des expéditions d'une célèbre maison d'édition, que l'ambitieux orphelin, admirateur de Balzac, commence sa carrière littéraire... Les années de vaches maigres permettent cependant au fondateur du roman naturaliste, d'acquérir une connaissance intime du petit peuple, ses habitudes, son vocabulaire, sa violence, qui sera au cœur de son oeuvre. Devenu un journaliste et un écrivain dérangeant, ami des peintres qui font scandale, Zola ne se contentera pas de dénoncer l'injustice sociale. Son dernier combat contre l'erreur judiciaire dont est victime Alfred Dreyfus, lui coûtera la vie.
•Muriel Robin
C'est à Saint-Etienne que Muriel Robin va passer toute sa jeunesse.
Enfant enjouée, Muriel rêve de devenir chanteuse.
Echouant à deux reprises au baccalauréat, elle décide d'interrompre son parcours scolaire et va travailler dans l'un des magasins de ses parents.
C'est en 1977 qu'elle décide de quitter Saint-Etienne pour Paris, elle intègre le cours Florent et prépare le concours d'entrée du Conservatoire d'arts dramatiques.
•Philippe Noiret
Après avoir approfondi plusieurs fois les cours de terminal, Philippe Noiret renonce à son baccalauréat pour prendre des cours de théâtre. Il intègre en 1953 la troupe du TNP, joue pendant sept ans sous la houlette de Jean Vilar, fréquente Gérard Philipe et épouse Monique Chaumette. Quarante rôles et des centaines de représentations plus tard, il apparaît pour la première fois au cinéma dans La Pointe courte' d'Agnès Varda en 1956… En Monsieur Tout-le-monde, salaud au coeur tendre ou bourgeois suspect. Ingrédient indispensable des comédies françaises dans les années 80 et 90, on le retrouve les années suivantes plutôt au théâtre qu'au cinéma. Suite à un cancer foudroyant, Philippe Noiret tire sa révérence en 2006.
BAC. Dates et pourcentage pour cette année scolaire
La session normale de l'examen s'est déroulée les 2, 3 et 4 juin
La session de rattrapage est prévue pour les 2, 3 et 4 juillet
Chaque année, 1 candidat sur 5 échoue au Bac. 95 % des élèves qui passent le Bac pour la deuxième fois sont admis.
Nombre de candidats à l'examen du baccalauréat : 315 718, soit une hausse de 4,77% par rapport à l'année précédente. 68 981 candidats libres sont inscrits cette année, soit une augmentation de 5.2% pour cette catégorie, par rapport à l'année précédente. Le nombre des candidates s'élève à 154 521, représentant ainsi 48,94% de l'ensemble des candidatures, et une hausse de 12,87% en comparaison avec l'année dernière. 90% des élèves suivant l'option OIB ont eu une mention au baccalauréat en 2008. Plus de 40% des lauréats de cette option arrivent à décrocher une place dans les classes préparatoires pour les grandes écoles.
20 ans d'OIB au Maroc
· Plus de 3 500 élèves Marocains ont opté pour cette option
· Près de 40% des bacheliers accèdent aux classes préparatoires
Marocains et Français ont été nombreux, il y a quelques jours à la Bibliothèque nationale du Royaume à Rabat, pour célébrer ensemble le 20ème anniversaire de la création de l'Option internationale du baccalauréat (OIB) au Maroc. Cette manifestation a été l'occasion de dresser le bilan de cette expérience qui s'inscrit dans le cadre des relations de coopérations bilatérales entre le Maroc et la France. «Le programme de l'OIB s'impose ainsi comme une preuve tangible de la valeur ajoutée de l'inter culturalité, puisqu'il assure une maîtrise, au meilleur niveau possible, de deux langues, l'Arabe et le Français», souligne M. Akhchichine. Outre le Collège royal, l'OIB en langue arabe est une filière proposée aux élèves dans les établissements Français au Maroc à partir de la classe de seconde. Il s'agit des lycées Descartes de Rabat et Lyautey de Casablanca. En plus d'une maîtrise approfondie de la langue arabe, le cursus choisi pour cette option se distingue par des programmes d'histoire et de géographie aménagés sur tout le cycle. Dans ces programmes, une place importance est accordée au Maroc, au Maghreb et au monde Arabo-musulman dans le cadre d'un enseignement bilingue. Sur ce volet, durant ces deux dernières décennies, l'OIB a offert un cursus de grande valeur, en français et en arabe, à plus de 3 500 jeunes Marocains.


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