L'autre AG Il n'y a pas que la grande fédé qui a décidé de la tenue de son assemblée générale, mais aussi «la petite», celle des «amateurs». Il le fallait bien puisque cette dernière émane de la première. Les choses devraient changer même si le président Mohamed Bensghir ne semble pas s'être lassé de la présidence. On pourrait donc s'acheminer vers un remake qui ne doit pas être du goût de tout le monde, avec tous ces interminables problèmes et ces conditions d'un autre âge auxquels les pratiquants sont tenus de faire face et sans parler de ces résultats faits plutôt pour surprendre outre mesure, ou ces sanctions plutôt curieuses à l'image de celle ayant privé de jouer, à vie, un gardien de but pour avoir «agressé un arbitre», alors qu'il était à des kilomètres du lieu du match houleux dont il était question. Beau modèle Ceux qui n'auront retenu du match que le résultat acquis sur le terrain même s'il est vrai, l'exploit d'Aït Melloul mérite d'être cité, auraient mieux fait de relever également le fair-play qui a prévalu entre celui-ci et le Raja. Ce dernier, étant donné la modestie des recettes, s'est désisté au profit de la trésorerie du premier. Il l'a même pris en charge durant tout son séjour à Casa. Aït Melloul de son côté a toujours mis ses infrastructures sportives à la disposition des verts chaque fois qu'ils se trouvent du côté d'Agadir. Voilà qui nous change de tous ces comportements qui font passer le sport en dernier lieu, comme si le foot était à assimiler à une guerre. L'autre challenge des Zemmour On attendait les militaires de l'ASFAR et ce sont les Zemmouris de l'IZK qui ont fait sensation. De par leur manque d'expérience et le standing d'Asanti leur adversaire ghanéen, surtout avec le 3/1 essuyé à l'aller, on leur donnait peu de chances dans cette champion's League, à laquelle ils prennent part pour la première fois. Mais ils ont été capables de déjouer tous les pronostics pour se retrouver en huitième de finale. Et les voilà qu'ils doivent affronter un autre gros morceau, le Mozembe de la République démocratique du Congo. Ils n'ont pas été gâtés par le tirage. C'est le moins que l'on puisse dire. Mais sait-on jamais ? Ratage monstre Ils étaient à deux doigts de la qualification au groupe 2 de la Zone Europe-Afrique, mais ils ont trouvé le moyen de «réussir» un nouveau ratage pour rester là où ils étaient, bien loin donc de ce Groupe mondial où le Maroc a côtoyé les plus grands du tennis mondial. Ce fut au bon vieux temps des Aynaoui, Alami, Arazi et Mjid, pourrions-nous ajouter, le président étant désormais partant. A Tunis donc, ils avaient battu Saint Marin, la Bosnie Herzégovine et le Nigeria. La seule défaite contre la Norvège leur a été fatale. Il va falloir cravacher dur. Et sûrement pas avec les mêmes joueurs que les actuels Ouahabi, Ziadi, Amrani, Chaki...