Organisé par la Fondation Rhamna du 20 au 29 mars à Benguerir, le printemps culturel du Haouz rend un vibrant hommage à la chanson marocaine moderne. Concerts, exposition, colloque, projections et édition de livres sont au programme. C'est pour la première fois que le concept et la thématique d'un festival sont axés sur une part intégrante de notre patrimoine, la chanson marocaine dite «Asria». Encadrés par le maître de cérémonie Ahmed Cherkani, des jeunes filles et des jeunes garçons, ayant brillé dans les grands rendez-vous organisés par les chaînes satellitaires arabes, viendront fêter et honorer les figures emblématiques de notre répertoire. Laila Gouchi, lauréate de la deuxième édition de Studio 2M en 2005, qui s'apprête à lancer son premier album avec une version revisitée de Saa saïda de Mahmoud Idrissi. Mohamed Reda, premier prix du festival de la chanson arabe de Casablanca et auteur de l'album «mon histoire», s'est déjà produit à l'Olympia en 2007. Leila El berrak, l'universitaire spécialisée dans la langue de Cervantès, a sorti son premier single «ahlam bik» avec la complicité de Nabil khaldi. Abdelaziz Bouhdada, l'interprète inégalable de Abdelhalim Hafid, de Mohamed Lahyani et Abdessadek Chkara. Hajar Adnane, star de la Star Academy du Maghreb, organisée par la télévision tunisienne privée Nesma TV. Bader, dont les clips sont diffusés sur les chaînes musicales arabes, s'apprête à mettre sur le marché son cinquième album. La pétillante Meryem Benmir, figure familière des deux chaines de télévision nationales qui célèbrent, entre autres, les «Dar bida al bahia» et «Tanja al alia». Sâad Lamjarred, fils du chanteur Bachir Abdou et de l'actrice populaire Nezha Regragui, qui a décroché la deuxième place de Super Star de la télévision libanaise privée Futur TV. Halima Alaoui, compositeur, auteur, animatrice TV et interprète de «Maghiara» de Latifa Raafat et de «Moilouâa». Le play boy Hatim Ammor, grand prix de studio 2, qui prépare son premier album avec «Aalam al fan», boite de production égyptienne qui travaille avec les Samira Bensaid et autre Hani Chaker. Youssef Jraifi, premier prix au festival international d'Alexandrie en Egypte, travaille actuellement avec plusieurs auteurs et compositeurs marocains et arabes et s'apprête à nous offrir «Baad ayyam» et «Ghira». Outre les trois grands concerts qui s'annoncent mémorables, l'hommage comprend un forum où compositeurs, auteurs, interprètes, journalistes et écrivains, pencheront sur «la chanson marocaine entre hier et aujourd'hui», l'exposition de photos rares des inoubliables noms de la scène musicale nationale, suspendues tels des tapis volants dans l'enceinte du chapiteau, ainsi que la projection de trente minutes de «Filbali oughniyatoun», série documentaire que diffuse Al Oula. ■