N'ayez pas peur de faire une erreur. Mais faites en sorte de ne pas la faire de la même manière que ce journaliste espagnol mal intentionné, Ignacio «Sombrero». Ou plutôt Cembrero... car il le porte bien le «sombrero» (chapeau en espagnol). IIgnacio Cembrero devait être un collègue. Il a choisi de faire le fantôme : en choisissant d'être une courroie de transmission d'un Etat fantôme. La Rasd d'Abdelaziz Marrakchi. C'est un choix en fait de se faire passer pour un spectre. D'ailleurs, c'est lui qui voyait des flics partout, il y a déjà six ans. Du temps de Driss Jettou. Reporters sans frontières (RSF) avaient même adressé une lettre au ministre de l'Intérieur faisant état d'une filature policière. Dans le pur style paternaliste ! «Nous vous demandons d'identifier les individus qui suivent le journaliste et de faire toute la lumière sur les raisons de cette filature» notait la missive. Monsieur Cembrero se rendait au Maroc des années durant, et il est l'auteur de la préface de la traduction espagnole du livre «Le dernier roi», de Jean-Pierre Tuquoi, à l'occasion de sa sortie en Espagne. Depuis, il n'est jamais deux sans trois ! Si ce n'est pas lui et lui, et deux policiers, il y a toujours un collègue et deux colosses qui l'accompagnent. Il vient même de déclarer qu'un de ses concitoyens et non moins journaliste photographe a été expulsé, chassé du Maroc. Selon Al Alam, le journaliste espagnol a même affirmé que le photographe s'appelle Raphael. Bien évidemment, on ne devient pas Raphael impunément. Surtout dans un pays comme le Maroc. Et bien évidemment, il n'y a que Cembrero qui puisse voir. Il a de l'infra rouge dans le regard. Tellement il est habitué au noir. Chez lui, il ne fait aucun doute : l'erreur est la règle : la vérité est l'accident de l'erreur. Depuis qu'il s'est fait le porte- parole des séparatistes, il vit dans les mirages. Mais de là à ce que de respectables députés européens jouent la même partition et adopter ce que les amis du journaliste ont servi à l'Europe, il y a un pas à ne pas franchir. Passons... ! Imaginons un Cembrero aux camps de Tindouf : osons suggérer qu'il aurait la même liberté de circulation, et faisons le cauchemar suivant: les milices de Abdelaziz ont vent de ce qu'il fait ! La suite, je vous la donne en mille, il n'aura pas le temps de la concevoir. Mais que dire ? le journaliste a le syndrome de la contre-vérité. Libre de circuler au Maroc, il fait un effort énorme pour que l'erreur triomphe !