Décidément, elle n'en rate pas une pour faire prendre aux naïfs les vessies pour des lanternes, surtout quand la ministre de la Culture, hospitalisée aux dernières nouvelles et qui aurait fait valoir, pour raisons de santé, ses «droits» à une retraite anticipée du gouvernement, est passée maîtresse dans l'art de dire les choses et leur contraire. Sinon, comment expliquer ses aveux apportant un ( auto) démenti à ses allégations sur une prétendue agression sauvage perpétrée par un délinquant dont elle aurait été victime, il y a de cela quelques années à Casablanca ? Remords de conscience ? Allez savoir ! Mais les révélations de Touria Jabrane laissent deviner des «violences conjugales» en représailles à une fugue romanesque dont elle aurait fait son péché mignon à l'époque. Mais là où nous sommes en droit d'être scandalisés, c'est l'insolent toupet de Lalla Krytef qui s'est toujours « fabriquée » un passé de militante et de victime des violations des droits de l'homme. Faisant ainsi porter délibérément le fardeau à des «tortionnaires» imaginaires injustement transformés en bourreaux des droits humains. Au fait, et avec la sagesse de l'âge, la ministre serait bien inspirée …d'indemniser, à son tour, les services de sécurité accusés à tort.