Toutes les spéculations au sujet d'une réouverture imminente des frontières entre l'Algérie et le Maroc, ne correspondent en rien à la réalité têtue des faits. En se rendant sur place à Zouj Bghal, les barrages sont fréquents et l'itinéraire proprement dit entre les deux «douanes fantômes» sont hermétiquement bouclées. Le coin est totalement désert, un sentiment de déchirure ne peut s'empêcher de vous prendre à la gorge quand on constate que des familles mixtes de sang demeurent prisonnières de barbelés à quelques encablures les unes des autres sont dans l'incapacité de se rendre visite.