L'homme était coursier dans une société d'assurance de la place. Son assiduité lui a valu la faveur de devenir concierge aussi d'un immeuble appartenant à la même société où il occupait une chambre à la terrasse. Avec sa femme, ils ont mis neuf enfants au monde. L'homme meurt en prison alors qu'il purgeait une peine pour avoir tabassé un élément des forces auxiliaires. La mère a beaucoup trimé. Elle a vendu son corps aussi. Une de ses filles s'est mariée à un policier. Il s'est lancé avec ses beaux-frères dans le trafic de stupéfiants. Ils lui ont volé son arme et il a été radié de la fonction publique. Devenu marchand ambulant place Albert 1er, il a disparu, laissant derrière lui une jeune fille que les oncles ont initiée à la sexualité. L'un d'eux est mort à Oukacha. Un autre a été jugé et condamné pour vol à l'arraché et libéré depuis. Un troisième a poignardé un jeune homme qui venait de descendre du train à Casa-voyageurs. Son dossier est en cours d'instruction. Le quatrième a fini de purger une peine d'emprisonnement de trois ans pour coups et blessures, vol qualifié, violence à l'arme blanche. Il est sorti dimanche. Mardi, il a égorgé un médecin sur le boulevard Mohammed V pour un… portable.