Mouna vivait avec ses deux fillettes dans un douar à Sidi Bennour. Son mari était marin dans les provinces du sud. Il voyageait souvent et son absence durait jusqu'à quatre mois. Il constata que sa femme était enceinte d'environ six mois. Il fit ses calculs, mais ne dit rien. L'enfant naquit. Il ne ressemblait ni à ses filles ni à lui. Il força Mouna à lui dire la vérité. Elle lui avoua qu'un soir, alors qu'elle sortit chercher du feu, Abderrahim, le Fkih du douar sauta sur elle et la viola. Le mari demanda à sa femme de déposer plainte auprès de la gendarmerie, qui a ouvrit une enquête. Abderrahim n'était pas chez lui, c'est sa sœur qui leur indiqua la maison de l'un de ses amis, dans un autre douar. Le déplacement effectué a conduit les enquêteurs chez l'ami qui a nié la présence de Abderrahim. Une silhouette escaladait le mur. Le Fkih arrêté a fait des aveux qui ont écarté toute relation avec le viol. Par contre, il a déclaré avoir été en relation avec Mouna avant le mariage.