Il semble que le choix de Renault-Nissan, qui a opté pour un investissement d'un milliard d'euros pour s'installer au Maroc, est resté en travers de la gorge de nos voisins. La goutte qui a fait déborder le vase serait la décision de Sinotruck, Mudan et Baw d'installer une usine géante de pièces détachées à Tanger. En effet, l'Algérie est bien décidée à se doter de sa propre industrie automobile. Une sorte de Somaca à l'algérienne. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, lors d'une séance plénière tenue jeudi dernier au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Dans une déclaration à la presse, il a souligné que l'Algérie négocie actuellement avec un groupe étranger ( on parle de Renault, Fiat et d'un constructeur chinois qui sont en concurrence ) pour l'installation d'une usine de construction automobile, en partenariat avec l'Algérie. Temmar a indiqué que le projet prévoit un taux d'intégration de 15% de composants automobiles fabriqués sur place avant d'arriver à 40% après 5 ans.