Il faut souligner que les rencontres au titre du premier round du dialogue social, loin de conclure hâtivement à un échec sur fond de grèves de mécontentement, avaient pour but d'instaurer un contact préliminaire entre la nouvelle équipe aux commandes et les centrales en vue de préparer un planning de travail à long terme. Autrement dit, Abbas El Fassi a plaidé la cause d'un dialogue social durable et sérieux dont l'objectif est de résoudre au mieux toutes les doléances des cahiers revendicatifs présentés par les partenaires sociaux. Dans ce sens, un Comité de suivi regroupant tous les Départements concernés par les doléances syndicales est chargé par la primature d'étudier à fond dossier par dossier et de revenir avec des propositions concrètes et aussi positives que cela puisse être. D'ailleurs, les opérations ont déjà démarré au Conseil de gouvernement de jeudi dernier avec les deux exposés communiqués par le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle et celui en charge de la Modernisation des Secteurs publics. En, effet, Jamal Aghmani et Mohamed Abbou ont, tour à tour, décliné le nouveau processus de mise en place des structures de suivi et la méthodologie à suivre. Quant aux grèves annoncées par deux syndicats non représentés au dialogue social, il faut souligner que le gouvernement respecte parfaire le droit d'exercice de la grève en démocratie tout en plaidant pour un processus participatif étalé dans la durée.