Cet Istiqlalien membre du CORCAS, originaire du Sahara marocain de la tribu des Reguibat, s'est surtout imposé comme un grand spécialiste de notre cause nationale première en s'acquittant du mandat bien rempli d'élu à la vice-présidence du conseil municipal de Laâyoune qu'il occupe encore. Le secrétaire d'Etat s'est, surtout, fait remarquer par ses plaidoiries appuyées aux travaux de la Commission des droits de l'homme de Genève. La nomination d'Ahmed Lakhrif auprès du ministre Taïeb Fassi Fihri en charge des questions sahariennes est très utile à la diplomatie marocaine menée par des politiciens du terroir au fait du terrain et de la réalité de tous les jours dans nos provinces sahariennes. Ce quinquagénaire natif de Smara s'est fait remarquer dans les joutes parlementaires, internationales et au sein de la société civile par sa parfaite maîtrise du dossier et son doigté dans les négociations fort utiles pour avancer les pourparlers entre les parties du processus de Manhasset. Comme Lakhrif est bien persuadé des atouts offerts par l'initiative d'autonomie qu'il entend bien défendre dans les réseaux diplomatiques internationaux. Ayant exercé comme professeur de langues à Laâyoune, il a dirigé des établissements scolaires jusqu'en 1986 avant d'être nommé Délégué régional du Tourisme dans la même ville en 1997. Année qui l'a vu intégrer la Chambre parlementaire des Conseillers en y menant deux mandats successifs pour être actif au sein de la Commission des relations extérieures et de la Défense. Tout comme il dirige la commission d'amitié Maroco-espagnole au sein de la même chambre. Marié et père de 5 enfants, il s'est montré très actif au sein de plusieurs délégations à l'étranger pour y défendre la cause de l'intégrité du Royaume.