Au moment où les choses sont s'installées dans la normalité des pays civilisés, où les citoyens s'appliquent à changer pour respecter les lois, il se trouve des «durs à cuire» qui continuent à n'en faire qu'à leur tête. Ils sèment la zizanie sur les trottoirs et dans les rues. Ils sont piétons vulgaires et agressifs ou conducteurs acariâtres ou acrimonieux. Et quand les deux catégories sont face à face, cela fait bien des dégâts. Ce n'est pas un code de la route suédois ou américain dont ils ont besoin pour observer la discipline pendant la conduite au volant, mais d'un code…extra-terrestre, tellement il faut employer contre les grands maux les grands remèdes. Ils s'insultent entre eux comme des «chiffonniers» et tout le vocabulaire irrespectueux et pervers y passe. Ces chauffards en plein centre des grandes villes qui jouent, enragés au volant et grisés par la puissance des affects en manipulant la mécanique, méprisant comme des sauvages les passants qui traversent en catastrophe en étant paniqués par les coups de klaxon rageurs de ces fous du volant. Certains de ces chauffards poussent le bouchon trop loin en réprimandant un passant pris d'assaut par la haine hurlante du conducteur au reproche de ne pas observer les règlements. Sans qu'ils ne s'aperçoivent, que paradoxalement, ces conducteurs de «rodéos urbains» aggravent leur cas de violation du code de la route, en accélérant au moment où un piéton est engagé dans la traversée, en klaxonnant à mort, excès de vitesse aux feux d'arrêt obligatoire, et nombreux sont ceux qui le «brûlent». Une sélection s'impose naturellement et en urgence : le code de la route ne pourra être mis en œuvre avec succès en opérant une distinction sélective entre les «bons conducteurs» et les «chauffards» invités à rendre leur tablier.