Après cinq mois de travail, la Commission Ad hoc de la CGEM, a décidé de l'élection à la présidence et vice-présidence, de la Fédération nationale du Tourisme, pour le 16 octobre prochain, lors de l'assemblée générale ordinaire. Déjà, le binôme Alami/Ghannam s'est déclaré candidat. D'autres candidatures sont attendues. C'est la date du 16 octobre 2007 qui a été prévue par la Commission ad hoc de la CGEM, pour la tenue de l'assemblée générale devant adopter les nouveaux statuts de la Fédération nationale du Tourisme (FNT). Mais la Commission a également décidé d'organiser des élections pour la présidence et vice-présidence de la Fédération, lors de cette assemblée générale. En effet, après cinq mois de travail, cette commission, constituée le 28 mars dernier par Moulay Hafid Elamy, a rendu ses conclusions, pour enfin sortir la FNT de son agonie. Les divergences apparues au sein de différentes composantes de la FNT, avaient entraîné le retrait de plusieurs organisations professionnelles, bloquant par ricochet le projet d'externalisation en chantier depuis 2003. Mais il faut dire que le point de mire de cette assemblée générale, seront les élections. Rumeurs, bruits de couloirs, spéculations…, quelques heures seulement après la présentation (5 septembre 2007) de la commission ad hoc de la CGEM à la presse du projet de nouveaux statuts permettant l'externalisation de la FNT, les commentaires vont bon train dans le microcosme du tourisme, quant aux noms de candidats potentiels à la présidentielle. Si, jusque-là, plusieurs noms ont déjà circulé, un, aujourd'hui est officiel. Ou plutôt, un binôme. Il s'agit de Othman Chérif Alami, PDG du Groupe Atlas Voyages et d'Ali Ghannam, directeur développement du tourisme de CMKD. En effet, les nouveaux statuts qui s'inspirent du modèle de la CGEM, ont décidé que la présidence de la FNT sera composée d'un président et d'un vice-président général, choisi et proposé par le président, et qui sera élu en même temps que le président de la Fédération. Le binôme Alami/Ghannam compte déjà sur l'appui de grandes fédérations sectorielles nationales et d'associations régionales. En attendant, il ne restera pas les bras croisés et prévoit une première sortie dès la semaine prochaine avec l'ébauche d'un programme. À en croire de nombreux professionnels, il va falloir attendre la fin des législatives pour se faire une idée nette des candidats potentiels, car plusieurs d'entre eux sont ministrables. Le mérite de la commission ad hoc est surtout d'arriver à définir les nouvelles règles du jeu. Les nouveaux statuts reprennent le fonctionnement général de la CGEM avec un conseil d'administration, une assemblée ordinaire et une assemblée générale extraordinaire. Mais, afin d'assurer une plus grande efficacité dans la mise en œuvre et la gestion des décisions du conseil d'administration, la commission a décidé de la création d'une nouvelle instance, le bureau exécutif. Ce dernier, dont les membres seront désignés par le conseil, sera composé du président de la FNT, de cinq vice-présidents représentants des fédérations et associations nationales, d'un secrétaire général, et des présidents de commission. «Il y a beaucoup de similitudes entre la CGEM et la FNT du point de vue des corps de métiers qui les composent. Ce qui nous a poussés en quelque sorte à adopter l'organisation de la CGEM pour la FNT», souligne Mohamed Chaibi, vice-président général de la CGEM. La Commission a pensé également à régler les éventuels conflits. C'est ainsi qu'au sein de la Fédération du Tourisme, une structure de médiation sera mise en place. Cette structure sera composée d'un médiateur, membre du conseil d'administration et nommé par le conseil sur proposition du Président. Pour la Commission ad hoc, les nouveaux statuts ont apporté plusieurs avantages, comme l'amélioration de la représentativité de l'ensemble des intervenants du secteur du tourisme. «Il a été procédé à une clarification du statut de membre de la FNT qui s'est élargie à l'ensemble des intervenants, dans le secteur du tourisme. Ainsi, le conseil d'administration a été élargi. Il compte désormais 39 membres au minimum. Enfin, il a été défini une grille fixant les barèmes des cotisations et les nombres de voix qui leur correspondent», fait remarquer Mohamed Chaibi.