L'ONEE renforce le système de production d'eau potable dans plusieurs communes à Taounate, Sidi Kacem et Moulay Yaacoub    La bourse de Casablanca atteint près de 10 milliards d'échanges en février    Ramadan commence le 1er mars en France, en Belgique, en Arabie saoudite et ailleurs    Diaspo #378 : De Oujda à la scène mondiale, Mohamed Marrakchi au service du basketball    Eliminatoires Mondial 2026 : Le Maroc affronte le Niger et la Tanzanie à Oujda    Alerte météo Maroc : Chutes de neige, fortes pluies et rafales de vent ce samedi    Former Moroccan Foreign Minister and Asilah Mayor Mohamed Benaissa passes away    Morocco and Albania strengthen bilateral cooperation    Aziz Akhannouch inaugure le Musée de la reconstruction d'Agadir    Décès de Mohamed Benaissa, ancien ministre des Affaires étrangères et maire d'Asilah    Inauguration de la Villa Carl Ficke, Musée de la mémoire de Casablanca    Maroc/Egypte : un « Fast Track » pour faciliter et accélérer l'accès des exportations marocaines    Le Parlement panafricain appelle les dirigeants à mener la lutte contre le paludisme en Afrique    CDG Capital : Le PBN consolidé en hausse de 58,5% à fin 2024    Mehdi El Fakir interpelle France 24 sur une carte tronquée du Maroc    Le Brésil engage près de 81 millions de dollars pour l'organisation de la COP30    Installation des membres de la Commission du Fonds d'aide à la production cinématographique    Espagne: 6.466 organes transplantés en 2024    Dimanche sera le premier jour du Ramadan au Maroc (Annonce officielle)    L'Albanie exprime son grand intérêt pour l'Initiative atlantique royale    L'ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Benaïsa , est décédé    Football. La FRMF a un nouveau sponsor    Récap J23. Botola D1: Bousculade vers les 2e et 3e marches du podium !    M. Hilale s'entretient à New York avec le Secrétaire général de l'ONU sur l'Agenda Responsabilité de protéger    CPS de l'UA : La présidence du Maroc pour le mois de mars s'inscrit dans la continuité des engagements du Royaume pour une Afrique pacifique, stable et prospère    Le Maroc accorde une nouvelle licence d'exploration gazière au large de Boujdour à une société israélienne en partenariat avec une entreprise marocaine    L'AMMPS et les syndicats des pharmaciens s'engagent à consolider le rôle des officines    41 millions de dirhams pour renforcer la production d'eau potable dans plusieurs communes à Taounate, Sidi Kacem et Moulay Yaacoub    Predator Oil & Gas entame le forage du puits MOU-5 à Guercif le 3 mars    Maroc : cinq personnes poursuivies pour atteinte à la sûreté de l'Etat et diffamation    Le Maroc, premier pays africain à bénéficier d'un régime sans visa avec le Kazakhstan, un accord de transport aérien bientôt approuvé    El Jadida : Démolition du « mur de la honte » , voeu enfin exaucé de la société civile !    Pour le «Polisario», Alger risque le tout pour le tout    SM le Roi félicite la présidente du Conseil de la Présidence de la Bosnie-Herzégovine    L'humeur : Gad Elmaleh fait Chouchou blanc    Revue de presse de ce samedi 1er mars 2025    Le Parlement panafricain appelle les dirigeants à lutter contre le paludisme    Bank Al-Maghrib : Hausse du crédit bancaire alloué au secteur non financier    Industrie : La production augmente, les ventes aussi!    Mohamed Benaïssa, ancien ministre des Affaires étrangères tire sa révérence à l'âge de 88 ans    Le temps qu'il fera ce samedi 1er mars 2025    La mort de Mohamed Benaïssa, ancien ministre des affaires étrangères et homme de culture    Botola : La Renaissance de Berkane et le Wydad de Casablanca se neutralisent    Boujdour : le stade de l'Intégrité-territoriale rénové et remis aux équipes régionales    Soutien aux projets culturels 2025 : Le ministère de la Culture lance l'appel à candidatures    La nouvelle commission de soutien à la production cinématographique dévoilée    Le Chef du gouvernement préside une réunion du comité de pilotage du suivi des projets de stades sportifs pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030    Botola D1/J23: RSB-WAC , la grande affiche de ce vendredi !    









SAÏD JEDIDI :
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2007

Né à Tétouan, Saïd Jedidi est à la fois journaliste à la RTM et écrivain en langue espagnole. Il compte de nombreux ouvrages à son actif. Après des études universitaires, suivies aussi bien en Angleterre qu'en Espagne, il a rejoint les rangs de la section espagnole de la RTM où il exerce toujours en qualité de Rédacteur en chef et de chef de Département à la SRNT. Saïd a collaboré comme correspondant dans de nombreuses publications étrangères, dont le célèbre journal espagnol “El Pais”, Télévisa-Galavision, Infored (Mexique), DPA (agence de presse allemande. Il a aussi fondé “L'Opinion semanal” ainsi que la “Manana”.
Conférencier réputé, exerçant pour le compte de plusieurs universités tant marocaines qu'étrangères, notamment en Argentine et surtout en Espagne, Saïd fait partie des rares écrivains marocains en langue espagnole, dont les oeuvres (Yamna, Grito prima, entre autres) sont enregistrées dans différentes universités.
Nous l'avons rencontré et lui avons posé un certain nombre de questions parfois insolites, afin de bien situer le personnage.
La Gazette du Maroc : Tout d'abord, l'incontournable question d'usage: Comment êtes-vous venu à la langue espagnole ? Est-ce par réelle conviction, par choix inattendu ou par hasard ?
Saïd Jedidi : C'est en quelque sorte une question de hasard ! Je suis né au Nord du Maroc et comme vous le savez, c'était à l'époque une région essentiellement hispanophone.
Pardonnez-vous facilement à ceux qui disent du mal de votre façon de présenter le J.T en espagnol ?
Tout au long de ma longue et riche carrière, les critiques ont été si peu nombreuses que j'ai appris à être indulgent.
Quelle est votre conception personnelle de l'amitié ?
Cela dépend. Pour moi, un bon ami est un trésor. Un mauvais, c'est une calamité.
Dites-nous quel est votre conception de l'hypocrisie qui grignote de plus en plus les relations en société ?
C'est un mal auquel il faut maintenant s'habituer. Je dirai même que c'est devenu carrément une pandémie “allah yahfed !
Question de franchise. Etes-vous du genre à dire aux gens leurs quatres vérités, quitte à froisser leurs sentiments ?
Malheureusement, oui.
Sincérité, hypocrisie, franchise... ceci nous amène à vous demander si vous comptez beaucoup de jaloux dans votre carrière artistique ?
Comme toute personne intègre, de nombreuses embûches semées par des jaloux, ont jalouné mon chemin. Mais, grâce à Dieu, cela n'a eu pour conséquence que me rendre encore plus fort et je dois dire, à leurs détriments.
Si vous avez un méchant comportement à adopter vis à vis d'une personne qui abuse de votre confiance, pour lequel opteriez-vous ?
Tout simplement pour une rupture claire et nette ! Je n'ai pas de temps à perdre avec ce genre de personnes...
Saïd Jedidi est-il aujourd'hui plus ouvert à la critique qu'au début de sa carrière ?
Bien sûr, si elle est objective et constructive et faite par des professionnels. Avec ceux qui critiquent injustement, j'essaie d'être indulgent.
Si vous n'êtiez pas journaliste-speaker, pour quelle autre discipline artistique votre coeur aurait-il balancé ?
Tout d'abord, je suis journaliste-écrivain. Et je crois que c'est vers la poésie que je me serai tourné, puisque c'est un art auquel je me suis beaucoup exercé et que j'apprécie particulièrement et énormément.
Qu'auriez-vous fait en premier si vous deveniez subitement millionnaire ?
Je remercierai dieu tout simplement.
Si quelqu'un qui vous a fait beaucoup de mal par le passé sollicitait votre aide (matérielle) aujourd'hui, pensez-vous répondre sans tarder à son appel de détresse ?
En effet, car je ne suis absolument pas de nature rancunière.
Avez-vous un conseil à donner aux jeunes présentateurs qui commencent à se frayer leur chemin dans les studios de la radio et de la télé?
A mon avis, je crois qu'il faut essayer d'être le plus professionnel possible et toujours garder son intégrité morale.
Qu'est-ce qui vous repose moralement le plus : présenter les infos à la radio ou bien à la télévision ?
La radio, bien sûr ! On sent qu'on a une relation plus amicale, plus intime avec ses auditeurs. D'ailleurs, c'est plus spontané qu'à la télévision.
Lorsqu'un journaliste de la presse écrite vous critique durement et injustement, cherchez-vous à réagir à chaud ou bien vous montrez-vous indifférent et continuez votre bonhomme de chemin, comme si rien ne s'était passé ?
L'ignorer, me semble une réaction saine et mesurée.
A propos de presse, si vous êtiez “un autre” journaliste, quelle est la question la plus gênante que vous aimeriez poser à Saïd Jdidi?
“Qu'auriez-vous fait d'autre si vous n'aviez pas suivi cette voie ” ?
Quel est votre plus grand défaut et votre plus belle qualité ?
Mon plus grand défaut est, je pense, ma trop grande franchise qui peut s'apparenter à un manque de diplomatie et c'est, je crois aussi ma plus grande qualité...
Un présentateur ou un artiste trop prétentieux, ça vous inspire quel sentiment ?
Je crois qu'il faut faire preuve d'une grande modestie et toujours respecter son public. Ce qui veut dire qu'une telle attitude de la part de quelqu'un me déplaîrait profondément.
Vous vient-il parfois à l'esprit d'arrêter de passer à la télé et prendre votre retraite artistique ? Si oui, à quel âge envisagez-vous une telle décision si la “retraite officielle” à 60 ans n'existait pas, bien entendu ?
Non ! Je n'envisage pas d'arrêter l'écriture. Le journalisme, peut-être, mais écrire est pour moi aussi essentiel que le fait de respirer.
Trouvez-vous un certain plaisir à ce que les gens vous reconnaissent dans la rue et cherchent à vous saluer ?
Bien sûr, je prends cela comme une forme innocente de reconnaissance pour le travail que nous fournissons, mon équipe et moi, et cela constitue aussi un encouragement afin de continuer sur la même voie.
Vos relations avec vos confrères des chaînes francophone et arabophone, sont-elles tendues, amicales ou tout simplement banales ?
Au sein de la SNRT (ex-RTM) plus que de simples amis ou collègues, nous sommes une famille soudée et fortement unie qui peut connaître des hauts et des bas mais qui, au final, reste toujours une famille harmonieuse.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.