Il est vrai que les campagnes Plages propres, ont forcé le respect du public et l'admiration des estivants et touristes qui redécouvrent la véritable vocation balnéaire du Royaume remise au goût d'un environnement aux normes requises. Mais il est, pour le moins, curieux que certains sites dans des régions intégrées dans des processus dynamiques de développement et de mise à niveau urbaine, soient toujours exclues de l'opération «Faisons sourire nos plages» à défaut de partenaires sponsors volontaires qui, pour le moment, semblent plutôt mépriser des régions comme Nador et des plages livrées à leur nature sauvage comme Bouyafer, El Karia et Miami, pourtant très prisées par les nombreux touristes étrangers qui s'y rendent. Le talon d'Achille dans ces campagnes Plages propres demeure, jusqu'à présent, la mobilisation faible des partenaires économiques et des collectivités locales peu empressées à s'impliquer. En effet, si on excepte des sites balnéaires comme Saïdia, Tanger et Mdiq, le littoral méditerranéen est encore en proie à l'état sauvage.