Copa América Le beau pari du Vénézuela La République du Vénézuela accueille la célébrissime Coupe d'Amérique du 26 juin au 15 juillet. La composition des groupes promet de beaux duels qui feront le bonheur des passionnés du ballon rond, dont les Marocains bien sûr, grâce au direct que propose la chaîne «Arriyadia». Le groupe «A» est composé du Venezuela, Bolivie, Uruguay et Pérou. Le groupe «B» du Brésil, Mexique, Chili et Equateur et le groupe «C» de l'Argentine, Etats-Unis, Paraguay et Colombie. La conférence de presse organisée à cet effet par l'Ambassade du Venezuela au Maroc, a été un modèle du genre. Point de discours creux et ennuyeux. Juste un petit speech où le chargé d'Affaires par intérim José Clavijo est allé droit au but, rappelant l'importance de l'évènement, la volonté du Vénézuela de lui assurer plein succès et le désir de voir les Marocains y accorder l'intérêt qui se doit. Señor Clavijo s'est par la suite prêté avec beaucoup d'affabilité au jeu des questions- réponses. Le tout dans une ambiance très conviviale. Un beau pari en perspective pour le Venezuela de Chavez. HANDBALL Difficile mais bénéfique Il y a du pain sur la planche pour l'entraîneur Mohamed El Youssoufi, actuel directeur technique de l'école du KACM et qui s'est vu confier la mission de conduire les jeunes nationaux appelés à représenter le Maroc en juillet prochain, au championnat du monde des jeunes, prévu au Bahreïn. Le staff technique qui comprend également l'entraîneur du WAC, Abdelamjid Zaouli, n'est sûrement pas sans être édifié de l'âpreté de la tâche, sachant que le groupe du Maroc se compose également de l'Espagne, la Pologne et le Qatar. Mais dans tous les cas, cette participation devrait profiter à nos jeunes joueurs et les pousser à faire de leur mieux pour s'approcher du haut niveau affiché par les autres. Espérons seulement qu'ils ne seront pas trop marqués par les moyens et l'infrastructure où ils devront évoluer, afin qu'ils ne soient pas trop déçus au retour. FOOTBALL Un derby pour commencer Jawad Milani aura parfaitement accompli sa tâche. Il appartient à Madih de faire le reste. Appelé à la rescousse à un moment où l'équipe des FAR battait de l'aile, Milani s'est adjugé une excellente seconde place en championnat, une place en quart de finale de la Coupe et surtout une qualification à la phase des groupes en ligue des champions. Cette dernière constitue une première pour l'équipe militaire, qui avait par le passé remporté le titre, mais sous l'ancienne formule. Un vrai baptême de feu, cet après-midi, pour Madih fraîchement auréolé du sacre de champion, surtout que l'adversaire a pour nom l'Etoile Du Sahel avec un parfum de revanche dans l'air. Une entame réussie serait de bon augure dans ce groupe qui compte également l'Ittihad de Libye et la Jeunesse de Kabylie. BASKETBALL Les Militaires troisième Il reste beaucoup de chemin à traverser pour que le basketball féminin arabe atteigne un niveau satisfaisant. Il n'en reste pas moins que le championnat inter clubs organisé tout récemment à la salle Ibn Yacine, à Rabat, a laissé entrevoir une certaine évolution. Ils étaient neuf clubs à avoir pris part à ce championnat. Un nombre qui renseigne sur le peu d'intérêt accordé au sport féminin par tous les absents, sans parler de ceux qui interdisent tout simplement, ou tout bêtement, à la femme de pratiquer du sport. Pour revenir au championnat, et sans surprise, ce sont les Libanaises d'Internek qui se sont imposées à Rabat après avoir battu les Tunisiennes du Sfax tunisien. Les Marocaines des FAR ont battu les Postières algériennes pour s'adjuger une bonne troisième place. CARTON ROUGE S'ils se font leur beurre surtout en fin de saison, ils n'en sont pas moins présents durant toute l'année, usant de mille et un stratagèmes, pour prendre dans leur filet, quelques joueurs ingénus et autres dirigeants intéressés. Ces joueurs bien de chez nous, que l'on ne cesse de critiquer, que l'on dit dépourvus de talent ou sans rapport aucun avec leurs homologues des anciennes générations, n'intéressent pas moins les autres. C'est même une aubaine pour les agents, intermédiaires et courtiers en tous genres qui se bousculent au portillon, proposant leurs services et faisant preuve d'une philanthropie sans égale. S'ils approchent le joueur, c'est juste parce que son avenir les intéresse, et qu'ils aimeraient bien le voir évoluer ailleurs pour avoir droit à des émoluments à la hauteur de son talent. Il faut bien les croire, même s'ils ont arnaqué plus d'un joueur et gâché l'avenir de plus d'un jeune. Ce qui est grave, c'est que dans ce désordre régnant, on ne peut distinguer l'agent reconnu du vulgaire «semsar», celui qui s'impose en intermédiaire en tout. Le comble, c'est que tout ce beau monde a plus que pignon sur rue. Ils infectent, non seulement les terrasses des cafés du commerce, mais aussi les bureaux de quelques responsables de clubs ou fédéraux, les stades aussi, voire jusqu'aux vestiaires. Ils sont là, omniprésents proposant leurs services convenant à tous les goûts. C'est un sacré foutoir. Ils ne sont pas là que pour les recrutements hypothétiques ou réels, mais aussi pour établir un contact supposé, et même plus, entre un dirigeant véreux et un arbitre ou des joueurs non moins véreux. A les croire, et vu la facilité d'accès dont ils bénéficient, on ne peut pas ne pas les croire, ils sont amis intimes de quelques noms de poids et disent de ce fait, faire la pluie et le beau temps, dans ce football qui est le nôtre. FOOTBALL Démissions au KAC Mais que se passe-t-il au KAC ? La fièvre de la deuxième division se serait elle emparée de quelques têtes ? Au moment où tous les Kacistes devaient se préparer au mieux pour la toute prochaine assemblée générale, qui coïncide cette année avec ce retour tant souhaité au sein de l'élite, deux membres du bureau ont choisi de jeter l'éponge. Si Tarik Choumani évoque pour sa part des raisons personnelles pour justifier son départ, alors qu'il aurait parfaitement pu attendre l'assemblée pour le faire, Mustapha Mersaoui, lui, est plus direct. S'il a décidé de partir, dit-il, c'est parce qu'il n'a pas pu se faire une idée précise, sur les finances du club. Chaque fois qu'il demandait, assure-t-il, d'être édifié sur la situation financière, il essuyait un refus poli mais non moins catégorique. Hakim Doumou se voit ainsi privé, d'un coup, de deux vice-présidents. Serait-ce en rapport avec quelque scénario qui serait en train de se tramer à la veille de l'AG ? DISTINCTION Le Onze d'or Notre confrère, «Le Journal du Sport» vient d'organiser la cinquième édition de son «Onze d'or». C'est ainsi, qu' en présence de nombreuses personnalités sportives, et sur fond de musique, ont été distingués, Ferkouch, Trafeh, Mahdoufi, Louissi, Benchrifa , Kabli, Lemrabet, Alloudi, Riahi, Ouaddouch et Semlali. Mustapha Madih a, par ailleurs, été choisi comme meilleur entraîneur et l'OCK, meilleur club. FULL CONTACT Sur fond de polémique Mustapha Lakhsem qui vient de monter, au gré de quelques kilos accumulés, chez les 90 kilos, retrouve le ring pour défendre son titre, Ce sera à Casablanca le 27 juillet prochain. Mais c'est toute une polémique autour. Lakhsem lui-même, a déclaré, en présence des organisateurs et de Khalid Kandili et Fikri Tajerti, anciens champions du monde, qu'il était professionnel et donc libre de prendre part à quelques galas ou quelques championnats que ce soit et qu'il ne comprenait pas les raisons de «tout ce tapage et cette campagne menée tambours battants par un club en particulier». Le club en question se trouve être très proche de la Fédération. Et jusqu'ici, son président Lahcen Hilali nous a toujours été présenté comme l'entraîneur de Lakhsem. Et voilà que ce dernier affirme tout le contraire, assurant qu'il l'avait «promu» ainsi juste par amitié et pour rendre service à son club alors naissant. Hilali de son côté, tient à rappeler qu'on ne peut qualifier n'importe quel vulgaire combat de championnat du monde, qui d'ailleurs, ne peut se faire sans l'aval de la fédération internationale et nationale. Le gala aura bel et bien lieu assure le clan Lakhsem.