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Le calvaire de l'APAEI : 4 mois de prison ferme pour faux témoignages
Publié dans La Gazette du Maroc le 07 - 05 - 2007

La série hitchcockienne de l'Association des Parents et Amis des Enfants Inadaptés (APAEI) n'en est pas à son dernier épisode.
Depuis que les membres de l'ancien bureau ont été obligés de quitter les locaux de l'Association, les manœuvres n'ont pas cessé de se produire sous différentes facettes.
Après l'histoire du faux certificat médical de 60 jours, délivré par complaisance et pour lequel le plaignant a écopé de deux mois de prison ferme et le médecin traitant de 3 mois avec sursis, d'autres affaires sont en cours.
La première concerne de faux témoignages verbalisés par la police judiciaire de Hay Hassani-Aïn Chock faisant état de nourriture périmée que les membres de l'Association servent aux enfants. Les témoignages viennent de deux femmes employées par l'Association au complexe de Dar Bouâzza.
Les déclarations des deux employées accusent ouvertement le président de l'Association de servir aux enfants inadaptés des aliments périmés. L'enquête de la police a révélé que les déclarations sont fausses et qu'elles faisaient partie d'une manœuvre téléguidée par des ex-membres du bureau. Les deux femmes se sont désistées et ont même reconnu, dans un document légalisé, qu'elles ont manœuvré contre le président et l'Association. Le tribunal a condamné les accusées à quatre mois de prison ferme et à verser 10.000 DH de dommages et intérêts à la partie civile.
Sucettes douteuses
Une autre affaire passera en correctionnelle au tribunal de Première instance de Casablanca, relative à des sucettes suspectes jetées dans la cour de l'établissement. Un dimanche, un homme, ex-membre du bureau de l'Association, a été aperçu en compagnie d'une petite fille près de la cour de l'établissement, au quartier Maârif. L'homme a jeté un sachet noir contenant des sucettes saupoudrées d'une poudre blanchâtre. La police judiciaire de Casa-Anfa a été avisée et le constat établi. Les sucettes ont été confiées au laboratoire de la police scientifique pour analyses. L'accusé a été auditionné par la police.
Stationnement
Les horodateurs reviennent,
les problèmes aussi
Le Conseil de la ville de Casablanca vient de donner son aval pour la gestion déléguée des espaces publics en matière de parkings. L'heureuse élue a été une société espagnole qui a investi lourdement dans l'installation des machines et dans le recrutement des employés. Ces derniers (des gardiens) travaillaient pour leur propre compte. Il a fallu des semaines à la société en question pour décrocher l'autorisation de mettre des sabots aux voitures, dont les propriétaires n'ont pas déboursé pour un ticket de stationnement. Lorsque la décision a été prise en faveur du gestionnaire, les sabots ont vu le jour avec la seule différence que l'on colle sur l'une des vitres de la voiture un ticket adhésif, difficile à décrocher, pour aviser les contrevenants de la pénalité à payer : 15 heures qui reviennent à 30 Dhs.
On se demande si l'argent récolté servira à décongestionner la circulation, améliorer le stationnement et lutter contre la pollution en créant des espaces verts comme cela est de mise dans d'autres pays européens et nord-américains, ou si l'histoire va se répéter comme cela a été le cas avec la société précédente. Car, normalement, le cahier des charges devra être rendu public en matière de gestion de l'espace public.
MALENTENDU
ENTRE CONJOINTS
Le mari se transforme en torche et se suicide
Le 21 avril 2007, vers 12 heures, police-secours a été avisée d'un fait bizarre. Un homme s'est rendu à Derb Chorfa, devant le domicile de ses beaux-parents, espérant se réconcilier avec son épouse qui l'a quitté quelques jours auparavant.
Mohamed Benaddi a eu beau crier dans la rue, ni l'épouse ni les beaux-parents n'ont répondu à ses appels. Désespéré, coléreux et déçu, il s'en va acheter une bouteille de diluant et en a versé le contenu sur sa tête et sur ses cuisses. Il a alors allumé le feu et s'est transformé en torche devant le domicile de ses beaux-parents. Il meurt le 25 avril à l'hôpital.
L'eau du robinet
L'escroquerie a toujours caractérisé les sociétés de consommation. Elle est connue et traitée par l'ensemble des policiers du monde. Mais dans notre société, le phénomène prend des ampleurs angoissantes. Les affaires relatives à l'escroquerie se comptent par centaines dans les plus petits commissariats de police du Royaume. Les uns se font passer pour des officiers de police, les autres pour des juges ou des procureurs généraux et conseillers même au Cabinet royal. D'autres, en revanche, plongent les œufs dans de l'eau de javel pour leur changer la couleur et les écouler comme si c'était des beldis; d'autres font du fromage à base de lait en poudre pour veaux…
Mais si certains sont devenus spécialistes en matière d'escroquerie au niveau des falsifications des documents et ne s'empêchent plus de récidiver après chaque peine d'emprisonnement, d'autres vont jusqu'à escroquer leurs proches sans réfléchir un seul instant aux répercussions de leurs actes.
En témoigne l'histoire de deux amis qui ne se sont pas vus depuis des années. Un beau jour, l'un d'eux fait une apparition et rencontre son ami de longue date dans un café. Il lui raconte sa vie et lui explique qu'il est passé par des moments difficiles depuis qu'il a quitté son travail. Il ajoute que pour le moment, il a décidé de commercialiser du détergent. L'ami lui propose de lui confier quelques litres. Il les proposera à d'autres amis qui paieront. Le soir venu, la sonnerie du téléphone n'a pas cessé de retentir. Ce n'était que de l'eau du robinet de teintes vert, rose et bleu...


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