Pour débrayer à la moindre crainte d'être démasqués dans leurs véritables desseins voraces de mercantiles sans foi ni loi, l'étincelle est vite répandue dans la poudrière sociétale. Mais pour appliquer les bonnes règles de conduite (morale et au volant) et observer le respect du client et du citoyen, c'est, au contraire, le mépris intégral qui est craché. Honte à ces autobus (en dehors de M'dina Bus) ressemblant à de la ferraille ambulante qui polluent nos cités et à ces chauffards indisciplinés qui jouent aux rodéos urbains. Honte à ces taximen «clochardisés» et à leurs véhicules tout déglingués vomissant le mépris à cent lieues à la ronde. Honte à ces autocaristes conduisant des engins de la mort sans respect du code de la route encore moins des passagers en surcharge. Ces grévistes sauvages qui jouent aux maîtres-chanteurs pour continuer à rouler en toute impunité ne méritent que du…mépris, à notre tour. Ou pis encore, car le mépris montre qu'ils sont toujours dignes d'intérêt, c'est plutôt de l'indifférence totale qu'ils méritent. Comme s'ils n'existaient pas du tout dans la vision de la nouvelle ère…