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Code du statut personnel : Les Marocains revivent-ils l'expérience tunisienne
Publié dans La Gazette du Maroc le 18 - 12 - 2006

1930, un homme, un syndicaliste, un penseur, le cheikh zeitounien Tahar Haddad, plaide la cause féminine. Il adopte une approche ijtihadienne en faveur de l'émancipation des femmes. Son traité « Notre femme dans la chariâa et la société » demeure une référence.
13 août 1956, le premier acte du législateur tunisien est de promulguer le code du statut personnel. Le code se veut moderne, précurseur. La Tunisie annonce ses couleurs, celle d'une vision européanisée, celle d'une politique en rupture avec des traditions grevant le progrès. Habib Bourguiba misait simplement sur le changement de la société via la femme et la famille au point d'adopter ce code avant même la proclamation de la république tunisienne (1958). L'Œuvre bourguibienne est consolidée par les réformes de 1993, insufflées par le Président Ben Ali. 2006, la Tunisie célèbre 50 ans du code du statut personnel. Les femmes tunisiennes arborent leurs droits et acquis. Le symposium international organisé les 12 et 13 décembre à Tunis dresse le bilan. Le modèle tunisien serait à suivre pour les 21 pays participants.
Le bilan est simplement positif dirait l'autre. Il se traduit en chiffre par l'accès des femmes aux différents domaines. 7 femmes sont membres du gouvernement, elles occupent 12% des postes de décision dans les cabinets ministériels, 26% des conseils municipaux. Elles représentent 20% du corps diplomatique, 22, 7% à la Chambre des députés, 28, 9% dans la magistrature….
En 50 ans, la société tunisienne a assimilé le code du statut personnel. Les structures et mécanismes d'application sont opérationnels voire rodés. La société civile accompagne le législateur.
À qui doit-on ce succès? À des hommes: des penseurs, des décideurs et surtout à l'avant-gardiste Habib Bourguiba.
L'expérience marocaine se veut différente. La moudawana conjugue l'effort de la société civile et la volonté du législateur. Elle puise sa force du combat associatif, de la volonté féminine, du besoin de changement.
Instituer des codes et des lois demeure insuffisant. Il faudrait établir des mécanismes d'application, former les autorités, instruire le citoyen… Certes, nous avons réussi à promulguer des lois, mais nous titubons…. Encore.


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