Elle a également pris quelques centimètres, 6 pour être exact. Pas de quoi fouetter un chat, mais suffisamment pour accueillir de plus gros moteurs et, surtout, se conformer aux exigences de sécurité. Comme sur la première génération de la nouvelle Mini, la gamme s'articulera autour des motorisations, entre versions One, Cooper, Cooper S et D (pour Diesel). Image oblige, ce sont les deux modèles les plus sportifs qui ouvriront le bal sur le marché européen, et ce dès la fin 2006. Tous deux sont motorisés par un inédit 1,6 l essence (conçu en collaboration avec PSA Peugeot Citröen), accouplé à une boîte de vitesses à six rapports. Il développe dans sa version atmosphérique 120 ch, sous le capot de la Mini Cooper. En revanche, sur la Cooper S, reconnaissable par une entrée d'air sur le capot, il est gavé par un turbocompresseur. Ce qui fait grimper sa puissance à 175 ch ! Un gros travail a été réalisé sur les trains roulants et la direction, dans l'objectif de bonifier encore la sensation de kart caractéristique à la Mini. Le centre de gravité bas, la voie large, et les roues aux quatre coins permettent d'obtenir un comportement routier toujours aussi agile. «Gueule d'ange et muscles d'acier». Voilà qui résumait la personnalité de la première «nouvelle» Mini. Pourquoi diable les concepteurs de son héritière allaient-ils la changer ?