Punch présidentiel Discipline sportive sinistrée depuis le débarquement du président Benkirane, la boxe est en voie de restaurer la légalité et la légitimité de son instance fédérale dès le 7 septembre avec la tenue de ses assises pour élire un nouveau patron. Démarche guère facile avec l'agitation dans les coulisses. Comme beaucoup de disciplines olympiques en mal de gestion fédérale rendue orpheline de président, pour de hautes considérations politiques plutôt que sportives, la boxe nationale, depuis la fin des Jeux Olympiques de 2000 n'avait plus de président de fédération et cela, qu'on le veuille ou non déteint forcément sur la marche du sport concerné. Car, dans le meilleurs des cas, le bureau fédéral ne peut que parer au plus pressé. Et cela va des stages pour la sélection nationale à la veille d'une participation à l'échelle régionale ou internationale ou l'engagement à une échéance arabe. Pour ce qui est des affaires courantes, personne n'ose à la FRMB prendre de mesures, disons contrariantes, pour ménager son avenir dans cette instance dans la perspective d'une assemblée générale censée rétablir la légalité de cette entité. Les dirigeants, dans leur grande majorité, ayant adopté une attitude de réserve, ce sont les techniciens (entraîneurs) qui sont montés au créneau pour demander et exiger des demandes folles. D'où leur “disqualification” à l'assemblée générale du 7 septembre à Casablanca qui ne sera ouverte qu'aux seuls dirigeants de clubs. La boxe marocaine a grandement besoin d'un président à la hauteur pour mener de nouveaux combats et, espérer, des médailles aux J.O.