Le 22 décembre 2001 la fédération de lutte a tenu son assemblée générale en l'absence de son président Hadj Mohamed Abdi. Plus de la moitié du bureau avait alors décidé de l'évincer en organisant des assises impromptues à Rabat. Le 22 décembre 2001 la fédération de lutte a tenu son assemblée générale en l'absence de son président Hadj Mohamed Abdi. Plus de la moitié du bureau avait alors décidé de l'évincer en organisant des assises impromptues à Rabat. Le ministère de la jeunesse et des sports avait cautionné l'élection du nouveau bureau composé par une majorité de membres ayant été en conflit avec l'ex-président. Depuis, la situation ne s'est pas apaisée puisque Haj Mohamed Abdi convaincu de la justesse de sa cause, continue à se comporter comme le président légal. Il est tellement déterminé à conserver son poste qu'il continue à occuper les locaux de la FRMLSA comme si rien ne s'est passé. Ce faisant la fédération de lutte tourne depuis un mois avec deux bureaux, deux présidents et deux sièges. Depuis la semaine dernière, le nouveau bureau a reçu le récépissé qui le légitime de facto vis-à-vis des autorités locales. Il faut craindre le pire si les deux protagonistes s'ingénient à vouloir occuper par la force le siège de la fédération. Ce qui rend encore la situation encore plus inextricable, c'est que haj Abdi a gagné le procès qu'il a intenté au président délégué de son propre club. Quand on sait que son adversaire a été élu dans le bureau de la ligue et qu'il est devenu éligible dans le bureau fédéral, on devine que la bataille juridique ne vient que commencer. La force de la loi remontera la chaîne jusqu'à l'élection du nouveau bureau de la fédération et ce n'est pas hadj Abdi qui s'en privera, lui qui a commencé à trop connaître les couloirs des tribunaux. D'ailleurs il refuse obstinément toute tentative de réconciliation et a repoussé même la médiation du comité olympique qui voulait mettre fin à cet imbroglio. Celui qui a présidé aux destinées de la lutte pendant dix-sept ans est un homme rompu à cet exercice pour faire prévaloir le droit qu'il estime acquis. Encore faut-il qu'il sache que cet engrenage juridique peut durer pendant des années au détriment d'une discipline qui ne brille pas par ses performances. Ce qui gêne aux entournures, c'est que Haj Abdi se trouve être le président de la confédération africaine de lutte. Le fait qu'il soit au centre d'une querelle interne ne sert ni sa fonction, ni les intérêts du Maroc qui a besoin d'être présent dans des instances sportive continentale et internationale.