Le Chef du gouvernement lance la session d'avril du dialogue social    Casablanca-Settat et Île-de-France : une entente renouvelée fondée sur l'innovation et de l'équité territoriale    Paiements mobiles : Maroc Telecom et Visa s'allient pour doper les transactions en Afrique    Had Soualem : Best Biscuits Maroc inaugure l'extension de son usine    Cours des devises du mercredi 23 avril 2025    Nexans : une offre d'actions pour les salariés    Developpement Territorial : la région de Dakhla attire plus de 2 MMDH d'investissements    SIAM : La collaboration agricole maroco-française se renforce    Le Caire : Le Maroc prend part à la 163e session du Conseil de la Ligue arabe    Revue de presse de ce mercredi 23 avril 2025    CAN féminine futsal : Jasmine Demraoui élue meilleure joueuse de Maroc-Namibie    Botola D1/J27 : Les places africaines et l'évitement des barrages et du 15e rang, enjeux des matchs de ce soir    Tunisian fugitive wanted by France arrested at Casablanca Airport    PNARDI: 200 millions de dirhams alloués à la mobilisation des compétences des Marocains du monde    Une levée de fonds stratégique propulse OCP Green Water au cœur de la souveraineté hydrique nationale    Falsification de visas et immigration illégale : un haut responsable d'Al Adl Wal Ihsane interpellé à Oujda    Les prévisions du mercredi 23 avril    Capital immatériel : le Maroc veut protéger son patrimoine culinaire    CAN féminine futsal : Le Maroc impressionne face à la Namibie    CAN futsal : Le Maroc réussit son entrée en lice en dominant la Namibie    Le Rip Curl Pro de Ramzi Boukhiam se termine dans la douleur avec une blessure au genou    Après l'initiative du Maroc à l'UA, la CEDEAO se prépare à réintégrer 3 Etats du Sahel    Robotique : El equipo marroquí gana el premio Peer Award en Houston    Campaña agrícola: Marruecos prevé una cosecha de cereales de 44 Mqx    Nasser Bourita reçoit le maire de Montpellier    Houara, la tribu du Souss aux danses rythmiques et aux chants arabes    Ligue 1 : Hakimi forfait pour le match Nantes-PSG, préservé pour la Ligue des champions    Décès du pape François : un réformiste à l'écoute des laissés-pour-compte    Message de condoléances de SM le Roi aux membres de la famille de l'artiste feu Mohcine Jamal    Guerre commerciale : Pékin s'agace des pays négociant avec Washington    Dessalement de l'eau: Le Maroc a réalisé des avancées "majeures" (Président du conseil mondial de l'eau)    Maroc-France: Pour une relance vigoureuse de la coopération interuniversitaire (Valérie Pécresse)    L'Inspecteur Général des FAR en visite de travail au Qatar    Eau et énergies. Bientôt, un centre mondial au Maroc    Une installation moderne pour la formation à l'interception maritime inaugurée dans le nord du Maroc en partenariat maroco-américain    Foot / CAN - Fouzi Lekjaâ : Les U20, «projet de l'équipe première pour la Coupe du Monde 2030»    El Grande Toto condamné par contumace en appel    El Jadida : Une Odyssée Littéraire et Solidaire illumine Oulad Hamdane    SIEL 2025 : Le théâtre marocain à l'honneur    Décès du pape François : L'Italie décrète cinq jours de deuil national    L'UMT exige une augmentation générale des salaires et des pensions    Lutte contre la corruption : Benalilou alerte contre la marginalisation de la société civile    Gestion durable de l'eau : El Bouari et Baraka scellent deux conventions    Patrimoine culturel immatériel lié aux pratiques alimentaires : le Maroc au cœur d'un projet mondial de l'UNESCO    Rabat : signature d'une déclaration d'intention pour un partenariat entre la FNM et la région Île-de-France    « Ya Baba », le nouveau single signé DYSTINCT en collaboration avec French Montana    Lamine Yamal décroche le prix Laureus de la "Révélation Sportive de l'Année"    Diagnostic génétique : le WES désormais accessible au Maroc    









Services publics urbains : Les Casablancais maltraités
Publié dans La Gazette du Maroc le 24 - 07 - 2006

Mais que fait dont le conseil de la ville pour veiller au bon grain d'un service public citoyen dans une mégapole livrée à l'anarchie des ordures et des usagers abonnés «arnaqués» par la Lydec dans la facturation d'eau et d'électricité ? Sur ce point, comment expliquer les tarifs de vente de la ressource hydrique puisse varier du simple au double sinon au triple entre régions desservies par l'ONEP et la malheureuse métropole économique saignée par le gestionnaire délégué concessionnaire de la distribution d'eau, d'électricité et de l'assainissement ?
Hélas, les concessions et gestions délégués privées de services publics ne sont pas toutes d'égale performance socioéconomique selon les régions investies et force est de constater que deux années après la concession du ramassage des ordures à Casablanca, cette ville croule toujours sous des tas d'immondices qui jonchent les quartiers, les rues, à proximité des résidences et, même, à proximité des institutions. Les Bidaouas en ont le ras-le-bol et le font savoir à qui de droit lorsqu'ils réclament, en colère : «pourquoi le maire de la ville ne parcourt pas les artères de la cité et les quartiers populaires pour se rendre compte de visu de l'état de saleté insupportable dans lequel végète la plus grande agglomération du Royaume ?»
Les citoyens sont pris en otage d'une politique de chantage qui les ampute d'une bonne partie de leur pouvoir d'achat pour casquer les tarifs flambants de la Lydec d'une part, et les risques graves de santé face aux ordures qui envahissent la ville, d'autre part. Cette même Lydec qu'on retrouve rattachée au même groupe international dont fait partie l'un des concessionnaires du ramassage des ordures, SITA Al Beïda. Une concessionnaire qui n'aura réussi, jusque là, qu'à mécontenter, chaque jour davantage, des Bidaouas horrifiés de traverser certaines rues carrément transformées en décharges publiques sauvages. Et pendant ce temps-là, le Conseil de la ville, régulièrement déchiré et qui n'arrive pas à souder ses rangs ni à respecter son timing de réunions ni le quorum réglementaire des délibérations s'entêterait à ne voir que la partie émergée de l'iceberg en faisant avaler la couleuvre d'une ville propre et nettoyée à des Casablancais qui refusent d'être «pris pour des idiots». D'ailleurs, l'on se rappelle le douloureux épisode de Mdina bus pour la concession des transports urbains qui tournait au scandale avant que la pression de la rue ne parvienne à modifier les choses.
Une certitude : les concessionnaires des services publics doivent se rendre à la raison que les villes marocaines ne sont pas des dépotoirs. Et que le service public dans le Royaume doit jouir des mêmes égards que dans les cités du Vieux continent d'où viennent ces sociétés privées peu scrupuleuses et mues par le seul souci affairiste et de maximisation de gains. A bon entendeur…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.