La tragédie palestinienne… Bien que Washington s'était déclaré partisan d'un Etat palestinien indépendant, rien de cela ne semble avoir été entrepris, à ce jour, pour tenter de freiner la violence fanatique sioniste, puisque les événements belliqueux qui ne cessent de se succéder, témoignent, manifestement, de l'obstination démentielle de Tel-Aviv de persister dans ce carnage atroce d'innocents qui ne fait, malheureusement, qu'éterniser les supplices du peuple palestinien. Pire encore, chaque fois qu'il y a riposte de la part d'un quelconque groupuscule invérifiable et incontrôlé, aux agressions sionistes permanentes, Tel Aviv se rue sur l'Autorité nationale palestinienne dont elle exige des actions de représsailles immédiates sous peine d'en subir les plus fâcheuses conséquences. Il s'agit là bien entendu, de l'intérêt sioniste pour venir à bout de l'Autorité légitime palestinienne et même des populations des territoires illicitement occupés par l'état hébreu. A partir de là, il devient élémentaire de discerner les fondements qui font qu'Israël se permet de massacrer, en toute accalmie, le peuple palestinien sans que personne n'ose lui infliger les sanctions et le châtiment mérités. D'ailleurs, Israël a amorcé ce tronçon d'histoire comme les Nazis qui, il y a soixante ans, massacrèrent les Juifs dans les camps de concentration. L'échec profond du processus de paix du Moyen Orient fait que les Palestiniens restent, lamentablement, à la merci du pouvoir israélien. L'impuissance de la Communauté internationale, l'indifférence européenne manifeste et la désunion arabe font que les Palestiniens, dans leur ultime alternative, défient l'occupation et le massacre par des moyens cruels et déplorables d'immolation et de sacrifice… Certes, le contentieux israélo-palestinien continue d'être à notre ordre du jour. Les perspectives pour l'année en cours, voire pour les années à venir, s'annoncent fâcheuses et dommageables, puisqu'il n'existe aucun signe de bonne volonté de la part d'Ariel Sharon de vouloir abandonner son obsession hystérique et déséquilibrée de se «débarasser» du leader palestinien Yasser Arafat, puisque tous les efforts que ce dernier a déployés pour assouvir les exigences israéliennes, en procédant à la fermeture des sièges de mouvements de résistance et l'assignation à résidence de plusieurs de leurs dirigeants, sont restés vains et infructueux. Depuis des mois, Israël ne cesse d'occuper et de réoccuper des villes palestiniennes et bombarde, sans relâche des objectifs stratégiques et résidentiels, dans les zones autonomes où sont masacrés et exterminés des centaines d'innocents. Face à une population constamment harcelée et persécutée qui revendique son droit à l'existence comme Nation, Tel Aviv tente d'édicter son discours officiel qui laisse entendre que les Palestiniens sont les seuls responsables de la violence et que les israéliens, quant à eux, ne font que se défendre, tout bonnement ! L'opinion internationale n'étant pas dupe, quoique fragmentairement indifférente à l'égard de ces massacres, il est pratiquement impossible, pour l'état hébreu, de pouvoir en persuader les plus sensés sur la pertinence de ses allégations mensongères. Quoi qu'il en soit, les actions palestiniennes ne sont que des répliques innévitables à une aggression et à une prépondérance qui se nourrissent de la force et de la répression. L'évidence du recours réitéré aux avions de combat les plus sophistiqués, aux blindés et aux chars d'assaut contre les installations des Palestiniens qui aujourd'hui, vivent toujours dans des campements en Jordanie, en Syrie, au Liban et dans les territoires de Gaza et Cisjordanie. Israël qui est le seul pays au monde «établi» par la volonté de l'ONU, à l'effet de rassembler tous les Juifs dispersés à travers la palnète, impose aux Palestiniens, par une politique absolument discriminatoire, le statut fantoche de «Peuple sans terre» quoique les droits historiques et séculaires de ces derniers sur leur sol sont irrécusables et authentiques. Les faits ci-dessus prouvent que le sionisme touche à ses limites historiques, «sa cause nationale», telle qu'il la définit, ne peut survivre que dans un océan de mort et de sang. L'extrême droite israélienne réclame l'annexion, pure et simple, des trerritoires occupés et l'expulsion des trois millions de Palestiniens qui y vivent légitimement. Un secteur xénophobe parallèle a réussi son objectif d'édification de «murs de contention» et de «clôtures hermétiques de séparation», c'est-à-dire la transformation, tout court, des villes palestiniennes en camps de concentration et de génocide des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie qui témoigne inévitablement qu'Israël avance irrésistiblement dans la voie des sévices et de la destruction. L ‘«Intifada» est un soulèvement civil exercé contre l'état sioniste belliciste. Sharon tente de provoquer la capitulation des Palestiniens pour qu'ils acceptent le très peu que le sionisme serait disposé à leur concéder, à savoir : des zones réduites et futiles, démilitarisées et sans aucune autonomie économique. Pour y parvenir, Tel Aviv accentue les bombardements et les assassinats sélectifs, détruit les logements et exproprie les terres. Par de telles manigances, Israël cherche à étrangler économiquement la Cisjordanie et Gaza provoquant ainsi beaucoup plus de pauvreté, de misère et de chômage. La population palestinienne est constamment assiégée et encerclée dans les villes et villages et est contrôlée et surveillée en permanence. Et, c'est à cette hostilité sans limites que réagit l'Intifada». Postérieurement à la guerre arabo-juive de 1948, l'ONU décida que les réfugiés, qui le souhaitaient, pouvaient retourner dans leurs foyers au plus tôt, et vivre en paix avec leurs voisins. Rien de cela ne fut accompli à leur égard. Ceci étant, la désagrégation avancée du sionisme commence à se convertir en un piège mortel pour la population juive qui n'a jamais été aussi terrorisée. La psychose de la guerre fait que des milliers de juifs fuient périodiquement Israël. La fuite massive de capitaux est devenue monnaie courante en Israël. Les usines de la haute technologie, principale branche de l'économie israélienne, ferment en chaîne, ce qui est de nature à impliquer l'accroissement du chômage, bien entendu. Tout cela est susceptible de démystifier une panique réelle à travers Israël. Face à cette fausse orientation israélienne, unilatérale et dictatoriale, il est temps que tous les Etats épris de justice, de bon sens et de paix, entament toutes les procédures à leur portée pour mettre fin, une fois pour toute, aux aventures sionistes réfutées et ingrates.